17 avril 2013

Patrons voyous, Hollande complice !

Lors de sa première conférence de presse, face à la crise, François Hollande met tous les français dans le même sac. Il leur demande de faire bloc, de l’actionnaire au salarié, un discours qui se voulait mobilisateur, qu’aurait pu prononcer un entraîneur de foot dans un vestiaire. Mais Hollande a ignoré que l’adversaire, la finance, mène déjà par 5 à 0 à la mi-temps !

Ce qui est pourri en France, c’est la politique impitoyable pour les pauvres et douce pour les puissants. Le projet de loi sur l’ANI (accord national interprofessionnel sur l’emploi) en est un parfait exemple. Avec un tel accord, le Medef a réussi à imposer sa partition : « travailler plus pour gagner moins ». Hollande a tout faux ou applique-t-il avec zèle une orientation du PS vieille de 30 ans ? En mars 1983, le gouvernement de « gauche » prenait le tournant de la rigueur. Depuis, le PS n’a cessé de cheminer vers un accompagnement de plus en plus franc du libéralisme économique. Cela explique pourquoi Hollande propose la promulgation d’une loi qui remettrait en cause 40 ans de droits du travail.

L’ANI est la première et pire loi réactionnaire 
contre le droit du travail ! 

Le 2 mars 2013, 100 parlementaires PS – dont le député Yves Blein de la 14ème circonscription du Rhône – ont signé une tribune encensant ce projet de réforme et appelant ardemment les autres parlementaires à le voter.

C’est une véritable trahison pour les salariés 


Rappelons tout de même qu’en France, 8,6 millions de personnes vivent en situation d’extrême précarité et notre pays compte plus de 2 millions de travailleurs pauvres.

Celles et ceux qui vivent de leur travail sont dans l’attente d’une politique qui imposerait un nouvel ordre social dans lequel la souveraineté populaire aurait le dernier mot. C’est ce qu’avait porté le gouvernement issu du conseil national de la Résistante à la Libération en 1945. Porter cet élan de reconquête de l’action politique est de nature à faire revivre l’espoir et à rassembler, par des actes et des lois en faveur de celles et ceux qui les attendent.

Posons-nous la question pourquoi, depuis l’affaiblissement du PCF, tout va beaucoup plus mal en France.

Je reste persuadé qu’en redonnant plus de force au PCF, vous pouvez contribuer à changer la donne.

Christian SERVE





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