19 décembre 2013

Kem One : reprise conjoncturelle ou durable ? Chat échaudé craint l'eau froide ! Déclaration de André Gerin

La reprise du groupe Chimique Kem One serait-elle en voie d’aboutissement ? Est-ce la fin du dépeçage du PVC ? Si tel était le cas, à quel prix cela devrait-il se faire, dans quelles conditions et surtout quelle monnaie d’échange a-t-elle été utilisée pour le projet commun entre les deux candidats à la reprise ? Quel est le rôle joué par Total, Arkema et EDF, principaux fournisseurs de Kem One alors que nous savons pertinemment qu’ils sont pilotés par le ministère du redressement productif ?
Je rappelle qu’en cédant ces activités PVC au fonds de pension Gary Klesch, la société Arkema n’a non seulement commis aucune erreur mais a fait un "putain" de cadeau à ce patron voyou.
Ce qui se passe aujourd’hui est la suite logique d’une stratégie d’abandon de la production Made in France entamée depuis 10 ans par le groupe Total. Arkema a volontairement fait appel à un fonds de pension pour faire le sale boulot industriel et social. Ce choix a été soutenu en son temps par le Président Sarkozy et le ministre Besson, qui jurait ses grands dieux que Gary Klesch était un grand industriel.
J’avais posé une question d’actualité à l’Assemblée nationale le 24 janvier 2012 pour demander d'empêcher cette cession et dénoncer cette politique de la terre brûlée. Le ministre de l’industrie m’a alors traité de menteur et un incident de séance s’en est suivi. On connaît la réalité depuis ! Gary Klesch était bien un prédateur bénit par les autorités de la République.

Si l’hypothèse de reprise se confirme, où sont les principaux responsables de ce gâchis : Total et Arkema ? Seront-ils à nouveaux impliqués, voire réengagés dans cette nouvelle configuration industrielle ?
Je reste dans l’attente de connaître le point de vue du Comité central d’entreprise et de ses représentants syndicaux à propos du redémarrage qui devrait s’engager.
Je ne sais pas s’il s’agit d’un dénouement heureux comme le déclare le ministre Montebourg, mais, en tout état de cause, combien d’emplois et combien de sites auront-ils été maintenus et combien d’emplois vont-ils être supprimés ?
Reste à savoir si cette reprise est conjoncturelle ou solide et durable.
La filière PVC va-t-elle retrouver la place de leader européen ? A ce stade, rien n’est moins sûr encore faudrait-il connaître les intentions du gouvernement à moyen et long terme, sur la filière pétrochimique française.
Il est évident que toutes les informations et explications pour connaître les tenants et aboutissants de ce dossier par le ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg, sont attendues de façon expresse par tous les partenaires et acteurs concernés.

André GERIN député-maire honoraire  

13 décembre 2013

Le Frondeur décembre 2013

Journal des communistes de Saint-Fons - Feyzin - Solaize

Télécharger Le frondeur de décembre 2013


KEM ONE : les élus communistes de Saint-Fons et Feyzin soutiennent les grévistes

Déclaration de Presse : Kem One
Les élus communistes de Saint-Fons et Feyzin, présents ce jeudi sur le site de Kem One Saint-Fons sont venus soutenir, sans réserve, les travailleurs en grève qui luttent pour préserver leur outil de travail et leurs emplois. Pour le seul site de Saint-Fons, ce sont 30 postes dont 23 CDI qui risquent de disparaître selon le plan de sauvegarde de l’emploi présenté par la direction.
Plus de blabla ! Le gouvernement Ayrault doit prendre ses responsabilités et trouver des solutions pérennes afin qu’existe une véritable filière vinylique dans notre pays.
Il y va de l’intérêt des salariés et de l’industrie française.
Roland LE BOUHART
Président du groupe des élus communistes et apparentés

Une partie de la délégation


6 décembre 2013

Adieu Madiba

Nelson Mandela est décédé, la nuit dernière.
Il entre, pour toujours, au panthéon de ces personnalités immenses, qui auront forgé la conscience humaine, incarné la victoire de l’humanité sur la barbarie.
27 ans en prison pour avoir combattu la plus ignoble des organisations sociales : l’apartheid.
La victoire sur cette infamie l’a fait entrer dans l’histoire. Sa libération fut un immense bonheur pour celles et ceux qui avaient tant fait pour qu’elle advienne.
Il est des moments où l’histoire de l’humanité avance par bonds de géant. Mais la prise d’élan est souvent longue et douloureuse.
Mandela incarne à jamais cet élan humain bondissant, dont nous avons plus que jamais besoin.

29 novembre 2013

TVA : la véritable injustice fiscale

La justice fiscale, tel est le thème qui a aujourd’hui envahi la sphère politique et médiatique. Tout le monde s’en réclame mais les contenus sont fort différents en fonction des intérêts auxquels tel ou tel s’identifie.
Il en sera question, durant ce week end, du côté de Carhaix en Bretagne, où les bonnets rouges poursuivent leur croisade contre l’écotaxe poids lourds, dans un rassemblement hétéroclite où se rencontrent le MEDEF, des agriculteurs, des marins-pêcheurs, des salariés de l’agroalimentaire licenciés…
Je ne suis pas sûr que tous aient les mêmes attentes en matière de justice fiscale. Pour l’heure et à l’évidence, le mouvement parvient à fédérer un mécontentement à facettes multiples mais qui s’est généralisé. Il est à l’image de la désespérance qui a envahi le pays et les couches sociales les plus exposées et a des allures de jacqueries.
A Paris, on battra aussi le pavé à l’appel du Front de gauche pour la justice fiscale, en ciblant le dispositif sans doute le plus inique qui soit en matière de fiscalité : la TVA et son augmentation le 1er janvier prochain.
Pour mémoire, cet impôt indirect sur la consommation a été institué en 1953 pour… « alléger les charges des entreprises ». Vous voyez : l’argumentation n’est pas nouvelle, quand il s’agit de transférer les contributions du patronat vers les ménages.
La TVA représente aujourd’hui le premier poste de rentrées fiscales pour l’Etat : 141,2 milliards €, soit 47,3% des recettes fiscales en 2013.
Elle frappe tous les citoyens sans distinction de leurs revenus et crée une injustice fiscale majeure.
Ainsi un couple avec un enfant disposant de 20 000 € de revenus annuels consacre, en 2013, 10,6% de ses ressources à la TVA. En 2014 : cette part sera de 11,59%.
En revanche, un couple disposant de 100 000 € de revenus par an dépense pour la TVA 6,3% de ses ressources aujourd’hui, 7,51% demain.
Cette différence s’explique par le fait que le premier dépense tous ses revenus modestes pour satisfaire ses besoins, le second ne se prive évidemment pas mais épargne, thésaurise, place.
Statistiquement, un couple ayant deux enfants et dont les deux conjoints travaillent et perçoivent chacun un salaire de 1600 € par mois paie 895 € d’impôts sur le revenu, 3344 € de TVA, 1739 € d’impôts locaux et 11% de textes diverses (carburant, assurance, alcool…)
Plus d’un mois de salaires du couple passe dans la TVA.
Et rappelons-le : l’augmentation de la TVA en 2014 est destinée à financer le crédit d’impôt compétitivité-emploi (CICE), un cadeau de 20 milliards € au patronat sans contrepartie.
Comme en 1953, c’est pour « alléger les charges des entreprises » que les français paieront.
A l’inverse, c’est le capital et la finance qu’il faut aujourd’hui mettre à contribution pour reconnecter l’argent à l’économie réelle.
Voilà ce qui sera à l’ordre du jour, dimanche, dans les rues de Paris.
article de Patrice Carvalho, député communiste de l'Oise

25 novembre 2013

Photos du buffet républicain du 23 novembre 2013

L'équipe des communistes de la section du PCF de Saint-Fons, comme chaque année, a organisé son buffet républicain le samedi 23 novembre 2013. 

Avant de se restaurer, c'était l'occasion de faire un état des lieux de la situation nationale, puis locale : logement, pauvreté, TVA, retraites, chômage et emploi, licenciements, délocalisations, santé, impôts, salaires... des sujets auxquels nous sommes confrontés tous les jours en ces temps de crises qui se superposent.

Nous sommes décidés à mener le débat jusqu'au bout, sans compromission aucune. Plus que jamais, nous lutterons avec toute notre détermination pour une véritable politique de gauche. Nous sommes mobilisés sur tous les dossiers déterminants pour faire reculer le gouvernement Hollande, à la botte du Medef et du Patronat.



22 novembre 2013

Les patrons du CAC 40 ne connaissent pas la crise

Dans le journal Le Figaro, les grands patrons assurent qu’ils ont diminué leurs rémunérations. Mazette ! Quelle bonne nouvelle ! Comment vont-ils faire pour passer l’hiver ? On peut se le demander !
Sauf que, si l'on analyse les chiffres de façon objective, on peut se rendre compte que pour la troisième année consécutive, la rémunération des grands patrons du CAC 40 a bel et bien augmenté en 2012, et ce, de plus de 6 %.
Ils perçoivent en moyenne 2,84 millions d’euros par an soit 236 000 € par mois autrement dit 197 smic mensuels. Les plus importants d’entre eux ont une rémunération qui s’élève modestement à 3,96 millions d’euros par an soit 330 000 euros par mois, autrement dit 275 smic pour être précis. Et le PDG de Dassault de percevoir 14,9 millions d’euros par an. Inutile de faire le calcul mensuel, ça dépasse l’entendement !
Leur fortune est un puits sans fond !
Et oui, cette crise qui nous étouffe profite allègrement à ces mêmes patrons qui viennent nous expliquer que le « coût du travail » est trop élevé, qu’il n’est plus supportable, qu’il faut absolument le baisser, diminuer charges et salaires.
A force de se plaindre, ces grands patrons du CAC 40 avec leurs amis du MEDEF, ont "convaincu" le gouvernement Hollande, qui se prétend de gauche (la bonne blague !), de leur faire un énorme cadeau. En début d’année 2013, la loi sur l’ANI (accord national interprofessionnel) est venue constituer une des régressions sociales les plus importantes de ces 30 dernières années. Cette loi a cassé le code du travail. Elle est venue renforcer le pouvoir des employeurs et fragiliser de façon éhontée les salariés, les mettant en position de soumission extrême.
Voilà la réalité de la situation ! Des grands patrons qui s’engraissent en même temps qu’ils prônent les sacrifices pour les autres.
Oui la crise n’est pas pour tout le monde !
Ça ne peut plus durer ! Jusqu’à quand allons-nous accepter ce véritable hold-up ?


15 novembre 2013

Quel est le problème ???

En dix huit mois, le président de la république n'a pas seulement réussi à coaliser contre lui des fronts très divers et à dérouter des pans entiers de sa majorité. Même sa garde rapprochée est désormais gagnée par l'inquiétude. 
En dix huit mois, le bilan est plutôt dur pour les travailleurs et les classes laborieuses :
- Augmentation de la TVA
- Augmentation de la durée de versement pour les retraites
- 3,3 millions de chômeurs déclarés
- 8,7 millions de pauvres en France
- Pas un jour sans fermeture d'entreprise et de licenciement massif
- Atteinte à la politique de la santé et de la sécurité sociale
- Augmentation des impôts pour 60% des foyers fiscaux en l'espace d'un an
- Blocage des salaires
Nous comprenons les citoyens qui ont voté contre Sarkozy pour une autre politique mais Hollande fait du copier/coller avec son prédécesseur.
La droite critique hypocritement le gouvernement en place et toutes les propositions qu'ils ont eux-mêmes engagées (Ecotaxe).
Le front national, d'ailleurs profite de cela, pour mettre dos-à-dos la droite et la gauche socialiste. Mais ce parti n'a qu'un seul objectif sous une apparence de discours social, c'est d'accentuer cette politique répressive vis-à-vis des travailleurs et syndicats représentatifs afin de donner toute satisfaction aux patrons et groupes multinationales. La devise du FN est "diviser les Français pour régner".
Nous, communistes, nous disons qu'il y a une autre politique à mener :
- En premier lieu : augmenter les salaires afin de faire progresser le pouvoir d'achat et ainsi la croissance
- Interdire les licenciements spéculatifs
- Imposer réellement la spéculation financière et se battre contre la fraude fiscale
- Bloquer la privatisation des autoroutes (8 milliards de bénéfice)
Les propositions des communistes sont nombreuses pour sortir de la crise mais complètement ignorées par la presse écrite et télévisée afin de faire croire que cette crise est irrémédiable et irréversible. 
Nous pouvons changer les choses mais seulement avec vous et pour vous.


7 novembre 2013

Le parti communiste à l’offensive

Pour les salariés, les retraités, les jeunes, les chômeurs de ce pays, chaque semaine qui passe est annonciatrice de mauvais coups. Près de 20 000 emplois détruits depuis le début de l’année. La casse industrielle organisée par les capitalistes continue d’alimenter le chômage. Le PCF soutient sans retenue les salariés de Kem One, Véninov et Boch qui luttent pour trouver des solutions industrielles afin sauver leur emploi et celui de leurs enfants.
Une masse importante de salariés payés au Smic, une précarité qui ne cesse de grandir notamment chez les jeunes, des conditions de travail qui se dégradent et, dans le même temps, des cadeaux sans précédent faits par le 1er Ministre AYRAULT aux entreprises comme, entre autre, la baisse des impôts, assumée dit-il, mais aussi des exonérations en tout genre ! 20 milliards de baisse d’impôts pour les entreprises 20 milliards d’impôt en plus pour les jeunes, les salariés, les retraité.
Le plan d’austérité est annoncé avec pour objectif de faire rentrer la France dans les critères européens en matière de déficit. Et, là ce sont des milliers d’emplois de fonctionnaires qui sont menacés avec une forte dégradation des services publics. C’est souvent un parcours de combattant que d’accomplir des actes administratifs, faire garder ses enfants, voire les scolariser dans de bonnes conditions.
Face au mécontentement qui s’exprime, nous proposons de nous rassembler, construire des perspectives.
Nous proposons lors des prochaines élections municipales de refuser le piège de l’abstention et du vote FN, de faire savoir à la droite, qui compte sur un vote sanction, que nous n’avons pas oublié les années Sarkozy.

28 octobre 2013

Le football francais : la boite à scandales

C’est l’histoire d’une indigestion collective dont les malades crieraient famine devant un peuple d’affamés. 
Donc ils sont exsangues. Ils n’en peuvent plus. Ils sont quatorze clubs de ligue 1 à ne pas pouvoir trouver quarante quatre millions d’euros, imposés par une taxe dite à 75%, qui demande, pendant deux ans, de payer un impôt sur les salaires supérieurs à un million d’euros par an.
Le Président de l’Union des clubs professionnel, est dans le rôle de Lénine au secours des prolétaires en lutte. « Soyons conscients du drame que vit le foot », s’écrie-t-il à la télé.
C’est vrai : les clubs de foot sont confrontés à une concurrence mondiale. Il faut donc, pour y faire bonne figure, payer les artistes à leur prix. A talent exceptionnel, salaire faramineux, et la France est un vivier formidable de génies.
Cent vingt joueurs sont concernés. Cent vingt Zidane assurément, payés au minimum un million par an, et parfois un million par mois. Cent vingt joueurs. De quoi faire dix équipes incroyables, et une équipe nationale fabuleuse. A ce prix là, ils sont forcément célèbres, et forcément vous connaissez leur nom. D’ailleurs arrêtez vous, et essayez d’en citer quinze, vous verrez, leur nom vous viendra à l’esprit, tout de suite, cent vingt Ribery, cent vingt Platini, cent vingt Barthez, cent vingt Mozart du ballon rond.
Si la taxe était imposée, alors adieu prestige français dans les clubs européens. Adieu les grandes finales de la coupe d’Europe gagnées tous les ans sur les clubs italiens, espagnols, ou anglais. S’ils étaient moins payés, au lieu d’avoir brillé en Afrique du Sud, lors de la dernière coupe du Monde, ils n’auraient pas gagné un seul match, et peut-être même, horreur et malheur, auraient-ils fait grève de l’entraînement en refusant de descendre de leur bus.
Et puis, au-delà des résultats, il y a les chiffres. Supporter une charge de quarante quatre millions d’euros n’est pas possible à quatorze, alors que le Paris Saint-Germain est capable de trouver quatre vingt treize millions toutes taxes comprises pour payer un seul joueur, le fameux Zlatan Ibrahimovic, et presque autant pour Thiago Silva.
Hélas les gens sont méchants. Il semblerait que les Français soient rétrogrades, une fois de plus. Ils condamneraient cette grève à quatre vingt cinq pour cent.
Reste à savoir ce que décidera dans sa sagesse ultime le Président de la République, qui rencontrera les dirigeants, sans doute jeudi prochain. Avec un peu de chance il fera du Hollande, et grâce à la synthèse, les nécessiteux du foot ne seront pas condamnés à faire la queue aux restaurants du cœur.

24 octobre 2013

Le droit au logement bafoué

Ce qui s'est passé samedi après-midi place de la République à Paris est à la fois banal et indigne. Banal parce que la répression contre les mouvements sociaux est devenue une routine quotidienne dans notre pays, sous Manuel Valls  comme sous Brice Hortefeux, et en particulier contre les sans logis ou les sans emploi.
Indigne parce que les forces de l'ordre ont dispersé violemment et illégalement un rassemblement déclaré de façon parfaitement légale par le DAL (Droits au logement) place de la République. Plusieurs mères de famille ont été frappées. Jean-Baptiste Eyraud, le porte parole du DAL, a été roué de coups de pieds alors qu'il s'était assis par terre en attendant de pouvoir sortir de l'encerclement policier auquel les manifestants étaient soumis. Il a eu deux côtes cassées. Pas de dépêche des agences de presse, pas un mot dans la plupart des quotidiens, silence à la radio.
Les CRS et leur hiérarchie présente sur place ce samedi 17 octobre ne pouvaient ignorer qui est Jean-Baptiste Eyraud. Depuis vingt ans il lutte avec le DAL contre l'indifférence et le silence qui entoure le drame des sans logis et des mal logés. Par son activité inlassable et son énergie communicative, il a permis aux sans logis de disposer d'un outil et une voix écoutée et respectée. Il contribue sans trêve à mettre à nu les contradictions entre les discours et les actes des politiciens, prolixes en promesses mais avares en réalisations.
En frappant Jean-Baptiste Eyraud, les forces de l'ordre n'ont pas agi au hasard: cibler une de ces figures les plus connues vise à répandre la peur dans tout le mouvement social. Ce gouvernement est aussi dur avec les démunis qu'il est prévenant envers les grands patrons et banquiers. La Préfecture de Paris et Manuel Valls doivent cesser leurs agissements brutaux et illégaux. Le gouvernement doit appliquer la loi DALO, le droit à l'hébergement, les réquisitions de logement. En s'engageant dans une politique répressive indigne, le gouvernement saccage les principes de solidarité et de justice, seuls à même de faire barrage à la droite extrême.

17 octobre 2013

Pourquoi des élus communistes dans les différentes assemblées élues

Aujourd‘hui on assiste à un démantèlement sans précédent de nos acquis sociaux (retraite, sécurité sociale, droit à la santé et à l’éducation). Cette régression est due pour beaucoup par les gouvernements successifs de droite comme d’une soi-disant gauche qui n’ont eu de cesse de donner satisfaction au monde capitaliste et aux grands patrons. Il n’y a pas un jour sans annonce d’impôts supplémentaires ou d’atteintes dans nos acquis.
Ces atteintes antisociales ont été permise grâce à un amoindrissement de l’influence des communistes dans les assemblées d’élus.
En effet, quand le PCF était à 20 %, les travailleurs avec les communistes, obtenaient grâce à leurs luttes des avantages sociaux sans précédents. D’ailleurs Mr GETTAZ, patron des patrons, a dit qu’il ne concevait pas de gérer les entreprises avec un PCF à 20% , il ne se trompe pas d’adversaire. Il n’a jamais dit que le Front National le gênait car celui-ci ne remet pas en cause le système capitaliste. Mme LE PEN, la milliardaire, n‘a aucun intérêt à satisfaire les travailleurs malgré ses prétendues paroles sociales
Non, vous les travailleurs, vous n’avez qu’un intérêt pour renforcer et amplifier votre souhait et votre demande à vivre mieux, d’avoir des salaires décents, de faire vivre vous et votre famille dans la dignité, c’est le vote communiste.
L’abstention n’est pas une solution à votre mécontentement. L’abstention s’est donné la liberté à d’autres de choisir pour vous et à la place de vous ce qui est, soit disant, bien pour vous.
Voter communiste, c’est vous donnez des armes afin de vous défendre efficacement et durablement pour vos acquis et vos droits sociaux.

14 octobre 2013

Retraites des femmes : la fable du gouvernement

8 octobre 2013

La bête immonde est de retour

Les résultats du 1er tour des élections cantonales à Brignoles ont provoqué une véritable déflagration dans la sphère politique. Le score du FN est au plus haut.
A la suite de quoi, Mélenchon s’en prend au gouvernement et au PCF, le PS quant à lui accuse l’UMP qui lui, accuse l’abstention… bref, tout le monde se renvoie la balle.
Pourtant, la montée du Front national est simple, elle s’explique par l’abandon du peuple d'en bas par les divers politiques qui se sont succédé au pouvoir. 
Marine Le Pen, en femme habile, s’est saisie de toutes les questions qui tourmentent les milieux populaires. Elle surfe sur les divers sujets que les partis politiques ne veulent surtout pas s’emparer pour ne pas nuire à leur image. Si bien que patriotisme, nation française, immigration sont des sujets devenus tabous puisqu’ils sont employés par le Front national. Rajoutons à cela l’avortement, la laïcité, les religions, les femmes battues ou violées, la discrimination, l’argent…
En réalité, nous avons laissé toutes nos valeurs aux mains du Front national. 
A quoi bon vouloir engager un front républicain dans ces conditions ? 
La seule solution est de réinvestir l’ensemble du champ politique et d’aborder toutes les questions qui dérangent.
Le Front national n’a pas de programme économique. Il est profondément ultralibéral et fondamentalement anticommuniste. C’est un parti fasciste qui associe 3 mots : immigration-insécurité-chômage. Pour lui l’immigration est responsable de tous les maux de notre pays : emploi, logement, chômage… 
L’heure est grave, Le FN a essaimé idéologiquement ses analyses, ses valeurs, sa vision de la nation française. 
Nous devons déconstruire son discours au service du capital et  révéler l'ampleur du contenu nauséabond qu'il diffuse au peuple. Il récupère les peurs de chacun et amplifie le sentiment d’insécurité. Il identifie et nomme les « responsables » de cette anxiété ambiante : les étrangers, les femmes actives, les partis politiques démocratiques, les délinquants, les jeunes des quartiers ... 
Croire et voter extrême-droite revient à voter contre soi-même, à construire, petit-à-petit, sa propre prison, à condamner ses amis, ses voisins, ses parents et ses enfants au fascisme. 
Le FN d'aujourd'hui comme celui d'hier est un parti toujours aussi dangereux pour la cohésion sociale, le vivre ensemble et la démocratie dans la société civile comme dans l'entreprise. 
L'histoire nous a déjà prouvé ce dont il était capable. Le ventre d'où a surgi la bête immonde peut encore enfanter.

3 octobre 2013

Manuel, tu avais "vocation" à retourner en Espagne en 1982

Lettre de Jean-Claude LEFORT, député PCF honoraire, fils de Manouche

Manuel, tu avais "vocation" à retourner en Espagne en 1982

Manuel, tu as déclaré hier soir sur BFM TV que la situation était très différente pour toi, relativement à celle des Roms, car ta famille espagnole était venue en France pour fuir le franquisme.

Tu as été natularisé Français en 1982. Franco est mort en 1975, sept ans avant ta natularisation. Quand tu es devenu Français, il n'y avait donc plus de dictature en Espagne. Tu avais donc "vocation" selon tes mots, à retourner dans ton pays de naissance, en Espagne. Tu ne l'as pas fait et je comprends parfaitement de même que je comprends totalement ton souhait de devenir Français.Cela sans l'ombre d'un doute.

Tu avais "vocation" à retourner à Barcelone, en Espagne, où tu es né, pour reprendre tes propos qui concernait uniquement les Roms.

Celui qui t'écris, en ce moment, est un Français d'origine Manouche par son père. Mon père, Manouche et Français, est allé en 1936 en Espagne pour combattre le franquisme les armes à la main dans les Brigades Internationales, pour la liberté de ton pays de naissance et donc celle de ta famille. Il est mort, Manuel, des suites des blessures infligées par les franquistes sur le front de Jarama en 1937. Je ne te demande aucun remerciement ni certainement pas la moindre compassion, je la récuse par avance. Je suis honoré en vérité qu'il est fait ce choix quand bien même il a privé ma famille de sa présence alors que je n'avais que 9 ans et ma soeur 18 ans.

La guerre mondiale est arrivée et les camps nazis se sont ouverts aux Tziganes, tu le sais. Mais un nombre énorme de Manouches, de Gitans et d'Espagnols se sont engagés dans la résistance sur le sol français. Ton père aurait pu en être. Il en avait l'age puisqu'il est né en 1923. Georges Séguy et d'autres sont entrés en résistance à 16 ans.

Je ne lui reproche aucunement de pas l'avoir fait, bien évidemment. Mais je te demande le respect absolu pour celles et ceux qui se sont engagés dans la résistance contre le franquisme puis ensuite contre le nazisme et le fascisme; contre ceux qui avaient fait Guernica. Et pourtant, à te suivre, ils avaient "vocation" à retourner ou à rester dans leur pays d'origine. "Etrangers et nos frères pourtant"....

Manuel "on" a accueilli la Roumanie et la Bulgarie dans l'Union européenne alors que ces pays ne respectaient pas et ne respectent toujours pas, un des fondamentaux pour devenir ou être membre de l'Union européenne; le respect des minorités nationales. Sensible à cette question pour des raisons évidentes, je m'en était inquiété à l'époque . En tant que député, je suis allé à Bruxelles auprès de la Commission pour prouver et dire que ces pays ne respectaient pas cette clause fondamentale. On m'a ri au nez, figures toi.

Et aujourd'hui dans ces pays, la situation des Roms s'est encore aggravée.pas améliorée, je dis bien aggravée. Et ils ont "vocation" à rester dans leur pays ou à y revenir? C'est donc, pour toi, une espèce humaine particulière qui pourrait, elle, supporter les brimades, les discriminations et les humiliations de toutes sortes?

Ces pays d'origine ne sont pas des dictatures? C'est certain, mais ce ne sont pas des démocraties pleines et entières pour autant.

Alors, toi, l'Espagnol devenu Français, tu ne comprends pas? Fuir ton pays, tu ne comprends pas? Tu ne comprends pas que personne n'a "vocation" à rester ou revenir dans son pays? Sauf si tu es adeptes de conceptions très spéciales, à savoir que ce qui vaudrait pour un Roumain, ne vaudrait pas pour un Espagnol. Tu sais pourtant que le mot "race" va disparaitre de nos lois. A juste titre car il n'y a pas de races, juste une espèce humaine et les Roms en sont.

La fermeté doit s'exercer là où se trouvent les responsabilités. Pour les pauvres individus qui n'en peuvent plus. Savoir accueillir et savoir respecter nos lois qui ne sont pas des concepts antagoniques . Mais quand on est de gauche, on n'a pas la matraque en guise de coeur

C'est un Français d'origine Manouche qui t'écris et qui écris aux Français de fraiche date que tu es. C'est un fils de "Brigadistes" qui se rappelle à toi. Souviens toi: Celui qui n'a pas de mémoire n'a pas d'avenir,

Pour l'heure, Manuel, j'ai la nausée. Ton propos me fait gerber, même pire. Nos pères auraient donc fait tout ça pour rien ou pour ça

Ils sont morts pour la France, Manuel. Pour que vive la France. Inclus "ces étrangers et nos frères pourtant"

Jean Claude LEFORT Député PCF honoraire et fils de Manouche

2 octobre 2013

Une question de bon sens !

Une dizaine de femmes de l’entreprise GSF, spécialisée dans les travaux de nettoyage, a été embauchée en sous-traitance chez Solvay à Saint-Fons, pour entretenir les locaux de vie ainsi que certains laboratoires d’ateliers.
Chaque année, elles passaient une habilitation chimie dispensée par l’entreprise Solvay elle-même, qui leur permettait de pouvoir pénétrer dans les locaux et ainsi travailler.
Aujourd’hui, elles se retrouvent dans une situation inextricable puisqu’elles sont dans l’obligation de passer cette fameuse habilitation chimie par l’intermédiaire de l’organisme de formation Interfora.

Or, la société Interfora a modifié les termes de l’habilitation chimie. En effet, les tests de promotion sont devenus inaccessibles pour deux de ces femmes qui pourtant, travaillaient pour Solvay depuis plus de 20 ans. L’une d’entre elle est proche de l’âge de la retraite.
Espérons que le bon sens l’emportera et que la direction de l’entreprise Solvay saura prendre la juste décision pour que ces femmes puissent continuer de travailler sereinement.

1 octobre 2013

Vous avez dit « pause fiscale » ?

En fait de pause fiscale, le projet de loi de finances pour 2014 présenté par le gouvernement acte une augmentation de 11 milliards d’impôts pour les ménages et une baisse de 12 milliards d’impôts en direction des entreprises.

Concernant les hausses réservées aux ménages, il est prévu : la baisse du plafond du quotient familial (1 milliard), la suppression de la réduction d’impôt pour frais de scolarité (0,5 milliard), la fin de la défiscalisation des majorations de pensions des familles nombreuses (1,2 milliard), l’abrogation de la déduction fiscale de la part employeur finançant les complémentaires santé (1 milliard), la hausse des cotisations retraites (1 milliard) et l’augmentation des droits de mutations ou frais de notaire (1 milliard).

En prenant en compte un demi-milliard d’allégements d’autres impôts, les ménages vont devoir payer 5 milliards d’impôts en plus en 2014. Et comme le gouvernement a décidé de leur faire prendre en charge une partie du financement du Crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE) des entreprises, ils connaîtront une hausse de taux de TVA pour un rendement global de 6 milliards d’euros. Soit, au total, une augmentation de 11 milliards pour les ménages l’année prochaine.

Les plus grandes entreprises verront donc les dividendes de leurs actionnaires gonfler. Quant aux ménages, une fois de plus, leur pouvoir d'achat va continuer sa longue dégringolade.


Le pays va droit dans le mur ! Il est plus que jamais urgent de changer de cap et de politique, urgent d'engager le changement.

30 septembre 2013

La retraite à perte de vue

L’Assemblée nationale devrait examiner le projet de loi de réforme des retraites à partir du 7 octobre, sauf modification de l’ordre du jour.
Le texte a été présenté au conseil des ministres puis a été rendu public. Aucune surprise : c’est un nouveau coup porté à notre système de retraite après les réformes Balladur et Fillon.
La mesure phare : l’allongement progressif de la durée des cotisations jusqu’à 43 annuités en 2035, ce qui veut dire que l’âge moyen d’accès à un premier emploi stable étant de 27 ans, le jeune d’aujourd’hui devra cotiser jusqu’à 70 ans pour accéder à une retraite à taux plein. De surcroît, ses cotisations augmenteront dès l’année prochaine.
Le gouvernement souhaitait que le projet de loi soit débattu à l’Assemblée selon la formule du temps programmé. Il s’agit d’un dispositif du règlement intérieur, inventé sous l’ère Sarkozy, qui fixe la durée globale des débats et sa répartition en temps de parole pour chaque groupe.
En clair, la majorité ne voulait pas que la discussion s’éternise et s’enlise.
Oui mais voilà : si le projet de loi a été déposé sur le bureau de l’Assemblée moins de six semaines avant le début de son examen par les députés, un groupe parlementaire peut s’opposer au temps programmé. C'est ce qu'ont-fait les députés communistes qui disposeront de temps pour défendre notre actuel système de retraites par répartition. 

18 septembre 2013

Le Front national change de look pour mieux tromper les français

Un pourcentage élevé de personnes admet qu’il est attiré par le vote Front national. Qui plus est, sous un gouvernement socialiste. Le vote FN est pour eux, soit le vote de la peur, soit une lepénisation des esprits. Le Front national devenant plus convenable et raisonnable, il est plus à même de jouer un nouveau rôle politique dans notre pays. 

Mais en réalité, ce qui se cache derrière ce changement de visage, c’est la même politique qu’avant : préférence nationale fer de lance de sa propagande, un programme économique flou et très marqué par l’ultra-libéralisme, une défense des identités et des valeurs traditionnelles, un État fort et la valorisation de l’action individuelle. Pour le FN, l’immigration est responsable de tous les maux de la France : emploi, logement, santé...

Ne nous y trompons pas : ce nouveau FN n’est rien d’autre que l’ancien avec des habits neufs. Il toilette son discours pour mieux séduire les salariés.

Le lepénisme est une entreprise familiale. Le spectacle politique qu’il exerce lui permet de la faire vivre depuis un certain nombre d’années. Lorsque Marine le Pen se permet de dire « Il faut contrôler les trains de vie suspects », c’est difficile à entendre lorsqu’on est la fille de millionnaires.

Le FN est le fruit d’un certain nombre de crises successives dans lesquelles ce parti s’engouffre. Il nous dévoile l’ampleur des peurs et l’ampleur des replis que génère la brutalité de la crise.

Pour le combattre, il faut combattre la crise sociale, faire reculer le chômage et démonter un à un tous les arguments fallacieux qu’il avance.

Par sa politique de renoncement qui désespère, plonge les Français dans le désarroi et provoque le rejet de la politique, l’État est responsable de la progression du Front national. L’État a abandonné ses quartiers, ses classes populaires et sa jeunesse. Il a épousé les thèses du grand patronat.

Faire reculer la paupérisation économique, sociale et culturelle de millions de familles devient une priorité nationale et fera reculer le FN

29 août 2013

Syrie : le remède pire que le mal

La perspective de frappes aériennes sur la Syrie semble se préciser d’heure en heure. Il s’agit de « punir » Bachar Al Assad, selon l’expression de François Hollande.
Que le dictateur syrien soit un salopard et le bourreau de son propre peuple ne fait de doute pour personne. Mais une intervention militaire occidentale est-elle de nature à offrir une perspective démocratique à la Syrie ? Bachar Al Assad est bien capable d’avoir utilisé des armes chimiques contre des populations civiles. Mais il n’est pas le seul. Il n’y a pas en face de lui que des progressistes et des démocrates. Des forces extrémistes et des fous de Dieu prennent un poids de plus en plus important. Et ceux-là aussi sont prêts à tout pour parvenir à leurs fins.
Des enquêteurs de l’ONU tentent d’établir les responsabilités mais il apparait que Washington, Londres et Paris soient prêts à intervenir sans attendre leurs conclusions, d’autant que le recours à la force devrait s’opérer hors de l’instance internationale, en raison de l’opposition de la Russie et de la Chine.
Tout cela est donc bien hasardeux et, disons-le, extrêmement dangereux. Le remède risque d’être pire que le mal.
Nul n’ignore que cette région du monde est une poudrière. Et puis ne convient-il pas de tirer les leçons des expériences précédentes ? 
Où en est l’Irak dix ans après le déclenchement de la guerre de Bush au prétexte inventé de toutes pièces de la détention d’armes de destruction massive ? C’est le chaos. Où en est l’Afghanistan après douze ans de présence militaire occidentale ? Les talibans sont toujours là face à un pouvoir rongé par la corruption et qui renforce leur crédibilité. Où en est la Libye ? Les factions rivales se déchirent.
La Syrie présente une configuration sans doute pire encore car l’opposition y est totalement disparate avec, de surcroît, l’engagement des émirats du Golfe, l’envoi de djihadistes sur le terrain, qui rendent actuellement impossible tout règlement politique. S’il est un geste utile à faire, il est davantage dans l’aide que nous pouvons apporter aux forces démocratiques syriennes afin qu’une alternative se dessine et que s’éloignent les dictatures qu’elles soient militaires ou théocratiques. La perspective qui aujourd’hui menace est d’ajouter la guerre à la guerre et les morts aux morts.
Voici dix ans, la France pouvait s’honorer de se dresser contre les projets de va-t-en guerre de Bush en Irak. Il est regrettable que tel ne soit pas le cas aujourd’hui.
L’Assemblée nationale est convoquée, le 4 septembre prochain, pour débattre de ce sujet mais sans vote. Avec mon groupe parlementaire, nous mettrons en avant tous les risques que présente cette nouvelle aventure militaire.

28 août 2013

Réforme des retraites : Sarkozy et le Medef en avaient rêvé, Hollande l’a fait !

Allongement de la durée de cotisations à 43 ans d’ici 2035 et augmentation des cotisations, voilà ce qu’a concocté le PS dans le dos des français, des jeunes et des salariés.
Travailler plus pour gagner moins ! 
L'argument selon lequel nous devrions travailler plus longtemps à cause de l'allongement de notre durée de vie est fallacieux. Il faut savoir que notre espérance de vie en bonne santé s'élève seulement à 62 ans. On nous dit aussi que dans quelques années, il n'y aurait pas suffisamment de jeunes pour cotiser pour les plus vieux, cet argument n'est pas recevable puisque la France compte un grand nombre de naissances qui assurent le renouvellement des générations, contrairement à l'Allemagne en autres.
On nous trouve des boucs émissaires : les fonctionnaires seraient trop nombreux et coûteraient trop cher ; on jalouse les régimes spéciaux, les intéressés cotisent pourtant à ces fameux régimes si bien qu'ils en deviennent spéciaux ; les retraités vivraient dans l'opulence par rapport aux jeunes générations... en fait, on nous sert à chaque fois les mêmes recettes. On veut nous monter les uns contre les autres dans l'objectif inavoué de rendre moins attractif le régime par répartition pour que nous options pour un régime privé et plus onéreux au bénéfice des financiers.
Des solutions il y en a :  une femme retraitée sur 3 vit sous le seuil de pauvreté. Augmentons le salaire des femmes pour plus d'égalité, cela rapporterait 50 milliards d'euros à la sécurité sociale, Créons des emplois qui rapporteraient 15 milliards de recettes, Optons pour une cotisation additionnelle sur les revenus financiers qui engrangerait 25 milliards d'euros, Supprimons les exonérations injustifiées des cotisations patronales qui rapporteraient 35 milliards d'euros.
Nous communistes, nous ne battons pas en retraite !
Nous serons en première ligne, le 10 septembre prochain, pour nous opposer à cette réforme injuste et inacceptable. Nous demandons : 
  • La retraite à taux plein à 60 ans
  • Son montant au moins égal au niveau du SMIC
  • Abroger les décotes
  • Calculer sur les 10 meilleurs années pour le privé et les 6 derniers mois pour le public
  • Comptabiliser les années d'études
C'est un choix de société et un enjeu de civilisation
 Rendez-Vous le 10 septembre pour une
 journée nationale d’action interprofessionnelle avec grèves et manifestations
et ne pas laisser les propositions du MEDEF faire la loi. 

26 août 2013

« I have a dream », l’hymne à la liberté et à l’égalité de Martin Luther King


Le 28 août 1963, un siècle après la proclamation d’émancipation de Lincoln, premier pas vers l’abolition de l’esclavage, Martin Luther King clame son très célèbre « I have a dream », au terme d’une marche qui a rassemblé 250 000 personnes devant le Lincoln Memorial à Washington D.C. Il rêvait d’un monde où les hommes de toutes les couleurs seraient égaux, un monde de paix, harmonieux et égalitaire.

[…] Nous devons faire le constat tragique que les Noirs ne sont pas encore libres […] J’ai fait un rêve, qu’un jour, l’état de l’Alabama, dont le gouverneur actuel parle d’interposition et de nullification, sera transformé en un endroit où des petits enfants noirs pourront prendre la main des petits enfants blancs et marcher ensemble comme frères et sœurs [...]

Adepte de la non-violence, Martin Luther King a été un fervent militant en faveur des droits civiques des noirs aux Etats-Unis. En 1964, son rêve prend corps dans une loi sur les droits civiques abolissant la ségrégation raciale dans les écoles et dans le monde du travail, promulguée par le président JF Kennedy. Cette même année, il devient le plus jeune lauréat du prix Nobel de la paix. Même s’il a été assassiné un jour d’avril 1968, Martin Luther King a su, mieux que quiconque, parler des idéaux de paix et impulser cet élan vers la liberté.

Il rêvait de vivre ensemble. Son message, en faveur de l’égalité des blancs et des noirs aux Etats-Unis, portait l’espoir. Plus qu’un discours, « I have a dream » est aujourd’hui encore un hymne à la liberté et à l’égalité. 50 ans après, les mots de Martin Luther King conservent toute leur force et leur portée universelle.

Vivre ensemble ne s’improvise pas, il s’agit de s’assumer comme acteur de sa propre histoire, développer la solidarité, former à la citoyenneté, apprendre à chacun à reconnaître en l’autre, la même liberté que l’on s’applique à soi-même, promouvoir des valeurs communes et travailler les différences.

Ici et partout ailleurs, combattons inlassablement les tentations de repli sur soi, refusons la haine de l’autre.

« Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots. »

A lire sur le blog de Michèle Picard

26 juillet 2013

Ma commune j'y tiens - Pétition à signer

Le gouvernement annonce une réforme des institutions "l’acte 3 de la décentralisation ", véritable "big bang" des institutions républicaines.

La création de l’Eurométropole lyonnaise est inscrite dans ce projet de loi. L’égalité de traitement sur le territoire rhodanien est remise en cause avec la partition du département en deux. L’Eurométropole, concentrant moyens et pouvoirs, met en place la supracommunalité menaçant l’existence des communes.

Ma commune, j’y tiens.

Les citoyens concernés doivent être consultés. Les Rhodaniens doivent avoir le dernier mot

C’est pourquoi je demande l’organisation d’un référendum local


Pétition déja signée par plus de 100 élus municipaux de 17 communes, un sénateur (Guy Fischer), un ancien député (André Gerin), quatre maires (Michèle Picard, René Balme, Mireille Domenech-Diana, Bernard Genin ), des conseillers généraux (Marie-Christine Burricand, Christian Falconnet), régionaux (Danielle Lebail, Gilles Ravache...), communautaires (Henri Thivillier, Roland Lebouhart, Pierre-Alain Millet, Yolande Peytavin), des responsables syndicaux (Isabelle Guillet, Marie-Christine Eigeldinger, Aurelien, Scandolara, Dominique Launay...), de nombreux responsables d’associations

Près de 400 signataires en ligne de 23 communes du département : Lyon, Villeurbanne, Vaulx-en-Velin, Décines, Bron, Vénissieux, St-Fons, Pierre-Bénite, Oullins, Feyzin, Grigny, Givors, Genay, St-Cyr au Mont-d’or, Couzon-au-Mont-d’Or, Lozanne, Civrieux d’Azergues, Francheville, Caluire, Marennes, St-Germain au mont d’or, Mions

19 juillet 2013

Hommage à Henri Alleg, un digne combattant de la liberté et de l'humanité

Henri Alleg, journaliste, militant communiste et écrivain, vient de nous quitter. Son livre, La question, publié en 1958, va provoquer une véritable onde de choc. Nous sommes en pleine guerre d’Algérie. Juin 1957, Henri Alleg, membre du parti communiste algérien, directeur du quotidien Alger Républicain, interdit de publication, vit dans la clandestinité lorsqu’il est arrêté par des parachutistes. La guerre d’Algérie, qualifiée d’événement en métropole, bat son plein. La sauvagerie et l’horreur se déchaînent, l’usage de la torture se banalise. L’Etat Français ferme les yeux, tout en cautionnant de telles pratiques. Le livre d’Henri Alleg va les lui ouvrir brutalement. 
Séquestré dans un immeuble d’El Biar, le journaliste va subir des sévices ignobles, terribles. A ses cotés, Maurice Audin, jeune assistant en mathématiques, militant du PCA, mourra sous la torture. Henri Alleg résiste aux coups, à la gégène, aux brûlures, à l’étouffement par l’eau, aux humiliations, aux menaces de représailles sur sa famille. Il trouvera la force et les mots pour décrire cet enfer-là, dans le livre La question préfacé par Jean-Paul Sartre. Un livre aussitôt censuré par les autorités françaises, que Malraux, Martin du Gard, Mauriac et Sartre défendront en vain auprès de René Coty, président de la République.  

17 juillet 2013

L’austérité, un mécanisme pervers qui profite aux riches

330 milliards d’euros !
C’est le bond spectaculaire qu’ont fait les 500 plus grandes fortunes de France en un an. C’est la première fois depuis 1996, date à laquelle ce classement a été lancé, que de tels sommets sont atteints. Comble du comble, tant que ces grosses fortunes restent actives dans leur entreprise, leur patrimoine est préservé. Grace à des dispositifs d’exonération, les plus riches ne sont même pas soumis à l’ISF.
25 % d’augmentation de leur patrimoine, soit 16 % du PIB de la France, au moment où le chômage bat des records, la pauvreté s’accentue gravement et le pouvoir d’achat des français s’écroule ! C’est proprement indécent. Nous avons tous compris où se situe le choc de compétitivité tant défendu par ses partisans, qui nous ont servi le travail comme étant un « coût » trop onéreux ! Pour accroître leurs marges, ces chefs d’entreprises gèlent les salaires, détruisent l’emploi afin d’augmenter les rémunérations versées aux actionnaires.
Jamais notre pays n’a été aussi inégalitaire.
Malgré le changement politique de mai 2012 qui avait suscité beaucoup d’espoirs dans la population française, la tournure des événements économiques est confondante. La signature, en mars 2012, du pacte budgétaire européen a amorcé la poursuite d’une politique catastrophique. L’Union européenne libérale continue de faire le jeu de la finance au détriment du monde du travail.
L’austérité est un mécanisme pervers qui alimente les profits et les dividendes portant préjudice à la relance de la consommation. Le bras de fer que nous vivons est un rapport de classe à tel point que déjà, de grands économistes tirent la sonnette d’alarme. Cette rigueur entraîne des inégalités sans bornes et un repli nationaliste un peu partout en Europe.
Il est urgent de redonner du pouvoir d’achat aux français en augmentant les minima sociaux, le salaire minimum et les salaires. Il faut également revaloriser la couverture sociale, redonner du pouvoir d’achat public et collectif, créer un véritable impôt sur le capital, injecter les dividendes dans l’outil de travail, dans l’économie qui crée et qui produit.
Les crises s’additionnent, elles sont économiques, sociales, civiques et culturelles. Il est grand temps d’en prendre conscience et de changer de politique.

15 juillet 2013

Un Smic européen au rabais !

L'Union Européenne se prononce désormais en faveur d’un revenu minimum dans ses pays membres. 

Sa proposition est scandaleuse, elle est soutenue par le Confédération Européenne des Syndicats (CES) et les gouvernements libéraux et sociaux-démocrates qui démontrent leur accompagnement du système. Ils préconisent un Smic qui se situe entre 30 et 40 % du salaire médian du pays concerné. Seules l’Estonie et la République Tchèque verraient une évolution.

Pour la France, le Smic se situe actuellement à 60 % du salaire médian et nous savons que ce niveau de salaire ne permet pas de répondre aux besoins les plus élémentaires de chacun. Le SMIC est en danger !

Il nous faut combattre toute remise en cause du Smic d’où qu’elle vienne et continuer à combattre pour son augmentation à 1700 euros !

9 juillet 2013

Réforme des Retraites : dans la rue le 10 septembre !


Une journée nationale d'action interprofessionnelle avec grèves et manifestations est programmée le mardi 10 septembre pour ne pas laisser les propositions du Medef imposer d'autres choix au gouvernement. 

Lors de la conférence sociale qui vient d'avoir lieu, Jean-Marc Ayrault a annoncé les grandes mesures du projet de loi. Elles inquiètent déjà les salariés, les retraités et les chômeurs : allongement de la durée de cotisation, opposition public/privé, sous-indexation des pensions et salaires. 

Etre pauvre et crever au boulot...
Voilà ce qui nous est proposé !

Il n’est pas question de nous laisser faire !


Les syndicats attestent que "Le financement des retraites nécessite de construire des alternatives par l’apport de ressources nouvelles, tout particulièrement en améliorant le pouvoir d’achat des salariés et en créant des emplois." 

Ils rajoutent que "Pour changer de cap et faire face à la situation, il faut rompre avec les politiques d’austérité"

Nous, communistes de Saint-Fons, nous opposons à cette réforme prônée par l'Union européenne, en défaveur de tous les salariés, au profit des grands patrons qui n'ont qu'un seul but, celui d'engranger encore plus d'argent, au mépris de tous les travailleurs de notre pays.

Toutes les conditions sont réunies pour créer un très large rassemblement à la rentrée prochaine. 

3 juillet 2013

Obsèques de Blandine Chagnard

Un hommage à Blandine sera rendu le 
vendredi 5 juillet 2013 
10 h
au Gymnase Alain Colas à Vénissieux
(avenue Jean Moulin)

Une collecte sera organisée au profit du camp de Jénine en Palestine, que Blandine chérissait tant pour y avoir organisé des actions de soutien et de solidarité


2 juillet 2013

Grande braderie des travailleurs "Low cost"

Augusto est Portugais, il a 35 ans. Dans son pays, la misère décime tout. Il n’a plus un euro en poche. Il veut s’en sortir et mettre sa famille à l’abri du désastre qui se profile à l’horizon. 

L’entreprise EYP qui l’emploie, lui propose alors de le détacher en France et de travailler pour le compte de la société Spie Batignolles. Tant pis si la somme qu’il va percevoir est dérisoire. Tant pis si les règles de sécurité ne sont pas respectées. Les français, eux, lorsqu’ils travaillent, ressemblent à des Playmobil tellement leur protection est assurée. Il a conscience de représenter une main d’œuvre à bon marché car il sait bien que la détresse des uns fait le bonheur financier des autres.

Sur le chantier de Villeneuve-la-Garenne, il ne compte pas ses heures et travaille vite, certainement trop vite, c’est une obligation car il faut respecter impérativement les délais sous peine de ne pas percevoir son salaire. Mais une dalle de coffrage mal arrimée se détache, Augusto est dessous et n’a pas le temps de s’écarter. Elle vient s’abattre sur lui ne lui laissant aucune chance de survie.

Depuis la directive européenne de 1996 prévoyant le détachement temporaire de travailleurs entre pays de l’UE, cette pratique s’est démultipliée puisque qu’en 2011, on dénombrait 435 000 personnes sur notre territoire national, sans compter tous ceux qui ne sont pas déclarés. La plupart d’entre eux employés dans le BTP, se soumettent aux cadences infernales d’employeurs sans scrupules, voulant construire à moindre frais pour réaliser un bénéfice plus important que s’ils avaient employés des travailleurs locaux.

Pour 300 € mensuels, les Bulgares se bousculent la place et ce polonais a de la chance puisqu'il vient de toucher 628,80 € pour 169 heures… De ce salaire il va falloir payer le mobil-home et les repas… pendant que les dépôts de bilan des entreprises du BTP battent leur plein en France.

Les entreprises françaises du BTP se frottent les mains, le « coût » du travail a été réduit. Nos as de la construction française privilégient systématiquement les entreprises moins-disantes et Bruxelles approuve ces comportements. En l'absence de tout contrôle véritable, ce mécanisme est devenu un outil de dumping social massif.  

C’est un véritable marché aux esclaves qui s’est créé depuis cette directive européenne. Ces itinérants viennent travailler sur notre sol pour une bouchée de pain, le salaire de la peur, le salaire de la mort !

Faute d’harmonisation sociale dans l’UE, ces travailleurs adoptent la législation de leur pays et triment pour seulement 3 € de l’heure, cette somme peut monter péniblement jusqu'à 6 € de l'heure. 

Ils ne comprennent pas qu’ils font leur malheur et celui des ouvriers du pays qui les accueille, en acceptant de travailler dans des conditions exécrables pour un salaire indécent, malhonnête, honteux, scandaleux ! Nous devons les aider à se réveiller et à se révolter.

C’est cela l’Europe qu’on nous a concoctée 
qui prône la finance avant l’humain ? 

Nous communistes, nous n’en voulons pas ! Nous l’affirmons haut et fort ! Nous devons éradiquer ces négriers des temps modernes.

Nous devons aussi nous opposer formellement à cette pratique inhumaine et moyenâgeuse, cette fabrique à esclaves, ces travailleurs « low cost » surexploités considérés comme une marchandise à bas prix qu’on peut vendre, échanger ou jeter. 

La lutte de classe n'a jamais eu autant de sens qu'aujourd'hui