22 avril 2013

La privation de travail conduit au drame

En France, de nos jours, au XXIe siècle, des travailleurs et des chômeurs en fin de droit mettent fin à leurs jours en s'immolant. La privation d'emploi et la déconsidération sociale conduisent au drame. Comment des citoyens peuvent se sentir exclus à un tel point qu'ils en viennent à décider de mettre fin à leurs jours? Ce geste, impensable et inintelligible, est un cri d'effroi et un signal d'alarme terrible pour notre société.
Alors que la France n'a jamais été un pays aussi riche, les plans de licenciement chez Goodyear, Air France, Sanovi, PSA, Pétroplus...etc se multiplient, les chiffres du chômage explosent, les chômeurs en fin de droit sont rayés des listes, on ne donne pas les moyens aux agents de Pôle emploi de mener à bien leur mission de service public. Les politiques d'austérité, tant au niveau de l'Etat qu'au niveau des communes, limitent les possibilités d'intervention pour compenser la crise.
Ce système marche sur la tête, les communistes veulent remettre l'homme au centre des préoccupations! La propriété doit être de donner à Pôle emploi, les moyens financiers et humains, lui permettant d'accompagner et de trouver un travail à tous les privés d'emploi.
La transposition, en l'état de l'accord du 11 janvier, sur la flexibilité de l'emploi signé par des syndicats minoritaires sur une prétendue "sécurisation de l'emploi" sera un mauvais signal adressé à tous les salariés, en facilitant les plans de licenciement, en démantelant le CDI ou en autorisant des accords de "compétitivité " au détriment des salariés.
A cette précarisation accrue du travail, le Parti Communiste, oppose sa proposition de Sécurité d'Emploi et de Formation (SEF) en permettant à un salarié, tout au long de sa vie, qu'il soit en activité ou qu'il perde son emploi, de conserver ses droits sociaux, son salaire et de se former pour retrouver son emploi. Ce  dispositif peut être mis en oeuvre, c'est une question de choix de société !
Non, Messieurs les membres des gouvernements successifs (de droite ou socialiste), la compassion ne suffit pas pour régler le problème des 9 millions de pauvres et des 3 millions de chômeurs.
Pour éviter les drames comme ceux-là, permettons à toutes et à tous de vivre dignement de leur travail.

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