28 mai 2013

L’Europe du capital

Les chefs d’Etat et de gouvernement européens veulent diminuer le budget européen pour les sept années couvrant la période de 2014 – 2020.
Or, la commission de Bruxelles avoue elle-même que l’évasion fiscale des grandes fortunes, grandes entreprises et banques de l’Union européenne dépasse les 1000 milliards d’euros. Elle est là, la cause fondamentale de la crise : le capitalisme ronge tout, pollue tout, détruit le potentiel agricole et industriel, les emplois et les services publics.
Le candidat Hollande affirmait, notamment « Mon adversaire c’est la finance… » Le président et le gouvernement Hollande c’est autre chose.
Aucune mesure pour assécher les paradis fiscaux et rapatrier les milliards détournés, juste du vent avec les déclarations de patrimoine…

27 mai 2013

OL LAND : histoire d'une corruption organisée

 

Voir le reportage "CORROMPUes"

Un excellent reportage où il est question de vente de terrains à bas prix, d'une facture de 800 euros pour tous les foyers fiscaux dans la zone Courly, d'un passage en force de Collomb, Aulas et de Bernard Rivalta.
Bref, voilà comment on spécule, on ment, on triche sans aucune impunité, pour faire du fric... une très grosse facture pour le contribuable, pour financer une opération... privée ! Cherchez l'erreur !

Attention : le Fhaine en embuscade


Les difficultés à boucler les fins de mois, les angoisses face à l’avenir, l’annonce journalière de  restructurations, fermetures d’usine comme à Kem One, GIF font grandir la colère à l’égard de la politique gouvernementale. 
Les tentatives de récupération de la légitime colère qui s’exprime par les forces de l’extrême droite fasciste nous guettent. Cela ressort dans les discussions, le « tous pourris » doit nous rendre attentif aux « dangers du populisme » et des thèses du FN. 
Le PCF lutte contre cela en donnant des perspectives, en démontrant qu’une autre société est possible et que les moyens existent pour répondre aux besoins immédiats des salariés, des retraités, des privés d’emploi. 

Le cadeau de départ de Mme PARISOT

Mr MOSCOVICI a annoncé qu'il abandonnait le projet de loi sur l'encadrement des salaires des patrons privés. Encore une fois, le MEDEF a gagné et les folies financières vont pouvoir continuer.
Non seulement, le PS assume une politique économique qui fabrique la récession et le chômage et qui met des millions de travailleurs dans la misère la plus noire mais, en même temps, il laisse les patrons s'en tenir à la décence qu'ils ont toujours violée.
En préférant de ne pas désespérer les gens du FOUQUET'S, le PS va perdre un peu plus de son crédit chez les travailleurs sans en gagner dans le grand patronat qui n'a qu'un but, s'enrichir sur le dos des couches populaires et pouvoir augmenter leurs capitaux dans les paradis fiscaux.
Les patrons du CAC 40 pourront continuer à faire comme bon leur semble pour se donner des salaires indécents en n'ayant de compte à rendre qu'à leur bonne conscience, laquelle n'est pas cotée en bourse. Ils pourront donner des oboles aux pauvres au sortir de la messe.
Tout le monde criait au scandale au moment de l'affaire CAHUZAC et les gens de son parti le traitaient de dégueulasse parce qu'il avait menti mais je crois que nous avons trouvé pire avec HOLLANDE et son gouvernement, qui font tout le contraire de ce qu'ils ont dit pendant la campagne de mai 2012.
Nous disons, nous les communistes, que c'est une nécessite de légiférer sur cette question, rien que par décence pour tous les Français qui travaillent.

Il faut interdire des salaires
qui dépassent 200 fois le SMIC !


24 mai 2013

Il y a 70 ans naissait le Conseil National de la Résistance (CNR)

« Il est essentiel que la Résistance sur le territoire national forme un tout cohérent, organisé, concentré. C’est fait grâce à la création du Conseil de Résistance qui fait partie intégrante de la France combattante et qui, par là même, incarne la totalité des forces de toute nature engagées à l’intérieur contre l’ennemi et ses collaborateurs » Lecture du message de De Gaulle par Jean Moulin.

Le 27 mai 1943 est née la plus grande institution de la France clandestine. Créée par Jean Moulin sous l’impulsion du Général De Gaulle, elle voulait instituer un organisme propre à toutes les tendances politiques de la Résistance, avec la volonté de construire une société meilleure.

Constituée de huit mouvements de Résistance intérieure, deux syndicats et six partis politiques, elle se réunit pour la première fois, le 27 mai 1943, au nom de l’essentiel : l’intérêt et l’honneur de la France.

Coquoin, Jacques Lecompte-Boinet, Pierre Villon, Charles Laurent, Jacques-Henri Simon, Claude Bourdet, Eugène Petit, Pascal Copeau, André Mercier, André Le Troquer, Marc Rucart, Georges Bidault, Joseph Laniel, Jacques Debû-Bridel, Louis Saillant, Gaston Tessier ont constitué cet organisme clandestin sous la présidence de Jean Moulin, sans qui cette mission n’aurait jamais pu être possible. Ces Résistants étaient tous recherchés et surveillés par la gestapo.

La première réunion plénière a cautionné la volonté de redonner à la France une institution parlementaire et quatre points essentiels : « faire la guerre ; rendre la parole au peuple français ; rétablir les libertés républicaines dans un Etat d’où la justice sociale ne sera point exclue et aura le sens de la grandeur ; travailler avec les Alliés à l’établissement d’une collaboration internationale réelle, sur le plan économique et spirituel dans un monde où la France aura regagné son prestige. »

« Certains mouvements qui, malgré tout aurait conservé à l’égard du Conseil quelques préventions semblent maintenant avoir compris l’intérêt de cet organisme et le poids qu’il peut avoir » Jean Moulin

La création du CNR fut l’entreprise la plus difficile de Jean Moulin et la plus décriée par la Résistance des chefs.
Son programme très ambitieux, prônait la participation des citoyens à la conduite de la nation et leur émancipation sur les forces de l’argent.

Il comporte deux parties :

23 mai 2013

Quand l’austérité renforce la récession…

En 2012, la baisse du pouvoir d’achat des Français a atteint un niveau record, la plus forte baisse depuis 30 ans, conséquence des politiques économiques d’austérité menées par le gouvernement Ayrault et ses prédécesseurs.
Hausse d’impôts, taxes nouvelles, baisse des revenus du travail, loyers trop élevés en inadéquation avec la réalité, déréglementation des tarifs d’énergies provoquant une explosion des factures, essence à des prix prohibitifs, … tous ces postes pèsent d'une façon considérable sur le budget des familles.
La crise frappe surtout les classes les plus défavorisées. 1 enfant sur 5 est touché par la pauvreté. Les jeunes de moins de 25 ans représentent 43 % de la population pauvre. Les rémunérations sont de plus en plus inégalitaires. Pendant que 10 % des plus riches accusent une hausse de 8950 euros de leurs revenus sur les 10 années qui viennent de s’écouler, les foyers les plus modestes n’ont progressé que de 400 euros pour la même période. Rajoutons à cela, les 0,1 % des plus riches qui gagnent au moins 735 000 euros et augmentent ainsi leurs revenus de près de 33 %. Non seulement la crise ne les touche pas, mais elle leur profite… C’est tout bonnement révoltant !
Il n’y a pas de mystère : tous les pays de la zone euros, face à l’hégémonie allemande, qui ont fait le choix d’appliquer à la virgule près ce que leur dicte la commission européenne, courent à la catastrophe. La France s’est installée dans cette logique répressive et injustifiée.
L’austérité, mante religieuse de la croissance, est dangereuse et néfaste pour le peuple. Sous prétexte de réduire la dette, on s’en prend aux salaires, à la protection sociale, aux retraites, à la fonction publique, à la réduction des « coûts » du travail tout azimut avec les conséquences désastreuses où chômage, précarité et inégalités explosent.
Les institutions politiques internationales portent directement la responsabilité de cette crise ainsi que les dirigeants des pays qui se sont mis à la botte de l’Europe.
Nous ne sommes pas des jouets entre les mains des actionnaires, des spéculateurs, des financiers et des créanciers ! Nous devons décider ensemble de notre avenir, dans nos villes, dans nos quartiers, dans nos villages, dans nos entreprises.
La France doit mettre au ban ces politiques agressives qui profitent aux plus riches et à la finance, au détriment de l’intérêt général et du plus grand nombre de concitoyens.
Changeons de stratégie, plaçons l’humain au centre des préoccupations et initions un véritable pouvoir démocratique qui associe très largement le peuple à la politique de notre pays.

Article de Michèle Picard, maire de Vénissieu, à lire sur son blog



22 mai 2013

Hollande en marche arrière : Un besoin urgent de changer de cap



Hollande a gagné les élections en promettant un changement d’orientation politique. Aujourd’hui, il tourne résolument le dos à tout ce qu’il avait promis. Il continue de marteler des contre-vérités lorsqu’il affirme que la fin de l’année verra l’inversion de la courbe du chômage. Cette promesse, dans une France en récession, c’est tout simplement un mensonge !

La récession c’est : de l’emploi en moins, des fermetures d’entreprises en plus, c’est moins d’activité, moins de travail. Cette fuite en arrière ne peut que peser sur les plus modestes, les salariés et les services publics. Venant de Hollande, il ne faut pas attendre de changement de cap. Tout ce qui a été mis en œuvre depuis un an : du plan de compétitivité à l’accord national interprofessionnel (ANI), va dans le sens de la baisse du travail, de la course à la rentabilité financière, en lieu et place de la croissance. Ce ne sont pas les nouvelles annonces qui sont faites aujourd’hui sur les « secteurs d’avenir » qui nous ferons attendre une autre orientation politique. Hollande persiste ! et Ayrault défend un bilan « globalement positif » avec une langue de bois polie comme des marches d’escalier usées. La France est engluée dans une zone euro complètement paralysée par sa politique d’austérité. La baisse de la consommation des ménages s’explique par la perte du pouvoir d’achat. Avec un pouvoir d’achat en berne, l’économie se paralyse automatiquement.

Les communistes répètent depuis des années qu’il faut opérer une rupture nette avec cette politique désastreuse. Des mesures de relance sont nécessaires. Elles commencent par stopper toute politique de casse du service public, une amélioration du pouvoir d’achat, par une augmentation des salaires et un coup d’arrêt aux prélèvements sur les retraites. Ce serait déjà là, quelques éléments de relance de l’économie pour faire diminuer le chômage. La démonstration est faite que la politique suivie n’est pas la bonne et qu’il est urgent d’en changer. Pour ce faire, un seul moyen, donner plus de force au Parti communiste afin qu’il pèse plus fort dans la vie économique et politique.

17 mai 2013

L’effet boomerang

Une thèse circule, depuis plusieurs semaines, dans les médias et la droite s’applique à la nourrir : critiquer Angela Merkel reviendrait à faire de l’antigermanisme. Ainsi nous affaiblirions le couple franco-allemand et donc l’Europe.
Voilà qui est fameux ! Il serait interdit de dénoncer la politique de la chancelière. D’une part, elle est loin de faire l’unanimité dans son propre pays et les élections législatives d’Outre-Rhin, le 22 septembre prochain, ne lui sont pas acquises.
Faudrait-il en conclure que ces allemands-là, qui en ont assez d’Angela Merkel font dans l’antigermanisme ? 
C’est idiot !
La réalité est qu’elle impose à l’Europe une politique qui saigne les peuples à blanc et installe la récession.
Et cette réalité-là est en train de rattraper l’Allemagne elle-même. Si la croissance française est désormais négative, celle de nos voisins d’Outre-Rhin s’est limitée à 0.1% au premier trimestre 2013.
Principale raison de la panne : les exportations, point fort de l’Allemagne, reculent. Et c’est dans la zone euro que la chute des ventes des produits allemands est la plus importante (-3,9%). Les politiques d’austérité si fortement recommandées par Berlin à ses partenaires de la zone euro ont un effet boomerang. Étranglés ces pays, qui représentent 60% des clients des entreprises exportatrices allemandes, ont réduit leurs achats. Et c’est aussi le cas de la France.
Quant aux politiques de « modération salariale » (pas de salaire minimum en Allemagne) ou de précarisation massive de l’emploi (1 emploi sur 3 n’est désormais ni à temps plein, ni à durée indéterminée et 1 sur 10 est un mini-job à moins de 400 € par mois) mises en œuvre depuis dix ans grâce à des réformes que l’on nous donne en modèle au nom de la compétitivité, elles font reculer la consommation. Ainsi ce qui est perdu à l’exportation ne peut être regagné sur le marché intérieur.
Voilà donc l’arroseur arrosé apportant la preuve que l’austérité est un poison et installe la récession généralisée en Europe et en Allemagne.
C’est pourquoi il est sain et urgent de mettre en cause la politique d’Angela Merkel


16 mai 2013

Pour le MEDF et HOLLANDE, c'est la casse finale des retraites !

Sous prétexte d'injonction de l'Europe et du MEDEF, Mr Hollande change d'avis alors qu'il avait promis de ne pas toucher aux retraites.

Dans le royaume des girouettes, Mr Hollande serait le roi. Il faut que le gouvernement socialiste comprenne qu'il a ouvert la mauvaise boîte à outils pour obtenir un véritable taux de croissance qui ne peut se faire que par la relance de la consommation populaire.

En effet, le programme des réjouissances concocté par les socialistes va être très dur pour les travailleurs :
- 43 ou 44 ans de cotisation
- Report de l'age de la retraite au delà de 65 ans
- Augmentation des cotisations
- Désindexation des retraites par rapport au coup de la vie

Oui, Messieurs les socialistes, il y a d'autres solutions, ce sont celles des communistes et du front de gauche :
- Augmenter le SMIC à 1700 euros comme le demande la CGT, 
- Arrêter les allègements abusifs aux grosses entreprises qui continuent sans cela à faire des millions de bénéfices
- La contribution des revenus financiers des entreprises permettant de dégager 20 milliards d'euros 
- La taxation des hauts revenus à 75%

Les travailleurs avaient un peu d'espoir de voir changer les choses en votant Mr Hollande mais ils comprennent que leurs vœux ne seront jamais exaucés et que la seule possibilité de combattre les inégalités est d'appuyer les propositions communistes et du front de gauche        

15 mai 2013

Le pouvoir d’achat dans les choux


Il fallait s’y attendre ! L’Insee vient d’annoncer une baisse record du pouvoir d’achat des français. 
Près de 1 % de moins dans le porte-monnaie. Ceci n’est qu’une moyenne calculée sur 2012. Mais pour les plus défavorisés, cette baisse est encore plus forte. Un Français sur deux vit avec moins de 1610 euros par mois. 
L'écart de revenus entre les 10 % de Français les plus riches et les 10 % les plus pauvres s'est encore creusé. Par contre les revenus des patrons des grosses sociétés cotées en bourse ont vu leurs revenus augmenter de 38 %. Cherchez l’erreur… 
Hausse du prix du gaz et de l’électricité, Smic en berne, chômage en hausse, salaires au rabais, taxes et impôts à gogo, retraites racornies, hausses des produits alimentaires : producteurs affamés et clients arnaqués, essence à 2 € du litre, loyers exorbitants, transports en hausse…
Plus de pauvres et des riches plus riches, cette étude de l’Insee matérialise une nouvelle fois, la fracture sociale d’un pays malade de ses inégalités. 
C’est mathématique ! Plus les écarts se creuseront et plus le pays s’enfoncera dans la récession. A ce train-là, la France va droit dans le mur.

Cette politique de rigueur est dangereuse et conduit à coup sûr, le pays à la catastrophe. 
Il est urgent de changer de cap et de politique avant qu’il ne soit trop tard !
Nous, communistes, sommes en total désaccord avec cette politique désastreuse. Nous vous proposons d’agir ensemble pour un changement de société.


2 mai 2013

Remaniement ministériel : on nous enfume !

Sans avenir, sans espoir !
Nul besoin de changer de ministres si la politique conduite est la même !
Les français en votant François Hollande, ont majoritairement voté pour chasser Sarkozy, le président des riches.

Aujourd’hui, ils sont désenchantés. La politique conduite par l’actuel gouvernement est quasi la même que celle qui était menée par son prédécesseur, peut-être pire dirons-nous puisque la sensation d’être trahis se rajoute au mécontentement.
Si François Hollande, au vu de l’insatisfaction ambiante, pense à remanier son gouvernement, il n’envisage pas de changer de Premier ministre. Or, comment amorcer un virage à gauche si le Premier ministre reste le même ? La politique suicidaire qu’il conduit va donc se poursuivre envers et contre tout.

Malgré le malaise grandissant, l’austérité qui plombe les salaires, la politique industrielle, les services publics, le pouvoir d’achat, l’emploi, la santé, la solidarité… vont se poursuivre au grand bonheur des tenants du capital.

L’écart entre les engagements de François Hollande alors candidat à la présidentielle et ses actes est immense ainsi que le décalage entre les attentes des salariés et les réponses politiques.
C'est pourquoi le rejet de l'austérité dans l'opinion est très ancré. D'autant qu'il est désormais partagé par un certain nombre d'économistes qui en appellent au bon sens de François Hollande pour qu'il ne conduise pas la même politique d'austérité que son prédécesseur et ainsi creuser encore plus les actuels déséquilibres .

Les communistes demandent au gouvernement une rupture avec les politiques d’austérité et de rigueur budgétaire sans quoi la colère ne cessera de gronder et le mouvement social de s’étendre.
« Le changement de cap vers la gauche : c’est urgent ! »