29 avril 2013

Baisse du chômage et austérité : deux notions incompatibles

Le taux de chômage a atteint un niveau record : à la fin mars, plus de 5 millions de demandeurs d’emplois. C’est un désastre !
Et pourtant, l’UMP continue de marteler qu’il faut aller beaucoup plus loin et rompre avec la politique suicidaire de François Hollande : baisse du « coût » du travail, suppression des 35 heures, allègements d’impôts pour les sociétés, suppression des CDI, réforme de l’indemnisation du chômage… des propositions made in Medef.

De quoi se plaint l’UMP ? François Hollande et son gouvernement appliquent à la lettre la politique dont la droite a rêvé : une politique pour les riches !
Non, le travail n’est pas un coût : c’est une richesse  pour la France. Le capital, lui, est un coût pour le peuple qui se tue à la tâche pendant que les actionnaires s’engraissent allègrement tout en dormant.
Aujourd’hui, la part des salaires dans les richesses créées est plus faible qu’à la sortie de la guerre.  La rentabilité financière des entreprises est en hausse, le chômage explose et le pouvoir d’achat baisse freinant ainsi la relance économique. C’est le principe des vases communicants ! Quand on a compris ça, on a tout compris.

 «Quand le patronat restaurera l'esclavage, il négociera le poids des chaînes» Susan Georges.
Nous communistes, nous n’acceptons pas ces choix régressifs qui vont provoquer des catastrophes sociales et humaines.

Nous mettrons tout en œuvre pour remettre la France dans les rails de la justice sociale et de l’égalité en plaçant l’humain au centre de nos préoccupations.
  

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