26 juin 2013

Disparition de Blandine Chagnard : les communistes de Saint-Fons anéantis

Notre camarade Blandine Chagnard effectuait un long périple autour de la Méditerranée, parcours qu'elle avait mûri et peaufiné depuis des années.

A la retraite depuis peu, elle avait besoin de partir un grand moment pour se retrouver disait-elle, pour rencontrer des gens et leurs diverses façons de vivre. 

La Corse, la Sardaigne, la Sicile, la Grèce, Chypre, la Turquie, le Liban... et Alger où elle a été victime d'un terrible accident de la route. Le bus qui la transportait vers sa prochaine étape a dérapé, provocant la mort de 3 personnes dont Blandine, et de nombreux blessés.

Aujourd'hui, nous sommes tous choqués de cette tragédie. Difficile d'imaginer que nous ne reverrons plus notre camarade, trésorière de la section du PCF de Vénissieux, personnalité à part entière dans sa ville. 

Elle était une militante communiste connue et reconnue, une femme engagée, une figure politique et associative. Elle était aussi présidente de l'association Jénine-Vénissieux et menait des actions de solidarité avec la Palestine. 

Sur son blog "Blandine en Méditerranée" spécialement conçu pour raconter ses aventures à l'occasion de ce long voyage de trois mois, plus rien n'a été posté depuis le 21 juin dernier.... et pour cause. Elle y écrivait au tout début de cette expédition : "Je pars pour mieux revenir, je pars pour revenir mieux." Blandine, sur ce coup là, tu n'as pas tenu ta promesse !

A ce jour, nous ne savons pas quand auront lieu ses obsèques. D'ores et déjà, nous voulons apporter toute notre soutien et notre amitié à sa fille Edith, adjointe au maire de Vénissieux ainsi qu'à toute sa famille. 

Nous sommes anéantis par ta disparition et profondément attristés.

Au revoir Blandine
 

19 juin 2013

Le gouvernement désespère les fonctionnaires

A 2 jours de la conférence sociale, c'est une petite phrase qui fait l'effet d'une bombe pour les 5 millions de fonctionnaires, dont les salaires sont bloqués depuis 2010.
Hier interrogée, à propos d'un éventuel gel du point d'indice en 2014 qui sert de base de calcul pour les salaires des fonctionnaires, Mme LEBRANCHU, ministre de la fonction publique, a lâché: "C'est effectivement la position du gouvernement que nous avons prise". Le ministre a justifié cette position par la crise économique, par le déficit budgétaire et en plus les fonctionnaires doivent montrer l'exemple. Mme LEBRANCHU annonce par voie de presse, alors qu'elle voit régulièrement les syndicats en mettant ceux ci devant le fait accompli.
Nous assistons à un tir croisé contre les fonctionnaires. Car en même temps que Mme LEBRANCHU sort ses petites phrases. Mr HOLLANDE prépare, à travers les propositions du rapport MOREAU, à modifier les règles de calcul des retraites des fonctionnaires. 
Non, messieurs les socialistes, les fonctionnaires ne sont pas des nantis. Si on veut aligner les retraites des agents de l'état, il faut leur donner des primes de départ comme dans le privé, leur donner des salaires dignes de ce nom (Niveau inférieur au SMIC pour un agent débutant et 1800 euros net pour un agent en fin de carrière), améliorer leurs conditions de travail .
Et après le parti socialiste s'étonne que les 5 millions de fonctionnaires qui votent par tradition à gauche s’abstiennent ou vont à la pêche lors des élections partielles. Oui Messieurs les socialistes, vous êtes en train d’écœurer le peuple de gauche et en vous comportant comme des godillots au meilleur moment de la droite, vous envoyez nos concitoyens dans les bras du fascisme et du front national 
   

Concours de Pétanque

CONCOURS DE PÉTANQUE 

JEUDI 28 juin 2013

au stade Carnot
62 rue Carnot à Saint-Fons


Inscriptions dès 17h30
Début du concours 18h00

10 € la doublette

nombreux lots        
Buvette / Casse-croûte


12 juin 2013

Les fonctionnaires matraqués !

S’il est vrai que la pension de retraite des fonctionnaires se calcule sur les six derniers mois, il est également vrai que leur salaire ne se situe pas aux mêmes niveaux pour tous les fonctionnaires comme on veut bien nous le faire croire. 
Il existe de très fortes disparités entre les différentes catégories de fonctionnaires des trois fonctions publiques  : Etat, hospitalière et territoriale. De plus, au sein de ces fonctions publiques, plusieurs filières ont été mises en place pour tous les métiers exercés. Par exemple, un enseignant touche en moyenne 2000 euros après 20 ans de carrière. Une secrétaire dans une administrative touche 1400 euros pour le même laps de temps, un gardien de la paix débute sa carrière avec 1700 euros nets et travaille en 3 x 8, une infirmière en centre hospitalier est rémunérée 1500 € en début de carrière... donc, rétablissons la vérité.
Ils seraient fainéants et trop payés !
En fait, on veut dresser le privé contre le public et tout tirer vers le bas !
Compte tenu de la crise qui sévit, il faut un bouc émissaire : le fonctionnaire !
En réalité, ils veulent casser la fonction publique dans le but de privatiser au nom de la rentabilité financière. 
Au lieu de chercher les milliards qui manquent sur les retraites, les allocations familiales, et sur les services publics : il serait temps de prendre l’argent où il se trouve.




3 juin 2013

L’égal accès aux soins bafoué !

Selon une étude de « l’Observatoire citoyen des restes à charge en santé », 13 milliards d’euros n’ont pas été remboursés par l’Assurance maladie en 2012. Les patients ou leur mutuelle (4 assurés sur 10) ont donc assumé ces dépenses de santé, qui pour plus de 7 milliards sont des dépassements d’honoraires.  
Le département du Rhône  se classe dans le top 3 des départements les plus impactés par les dépassements d’honoraires. Plus de la moitié des médecins sont en secteur II.

L’accès égal aux soins pour tous n'est donc plus garanti, remis en cause par l’augmentation démesurée de prise en charge des dépenses par les assurés sociaux. Contracter un prêt bancaire afin de subir une opération chirurgicale, voire renoncer définitivement à se soigner, faute d’argent,  voilà la réalité sociale de milliers de Français, aujourd’hui rejetés du système de santé.
La santé n’est pas un marché, c’est un droit fondamental, inaliénable et imprescriptible. Je suis convaincue que c’est aussi un important facteur de développement et de progrès.  Notre système de santé, hérité du programme du Conseil national de la Résistance,  édictait un principe plus que jamais d’actualité : à chacun en fonction de ses moyens, à chacun selon ses besoins.  Solidarité et universalité plutôt que concurrence et profit.  Notre dignité ne s’achète pas !