26 juillet 2013

Ma commune j'y tiens - Pétition à signer

Le gouvernement annonce une réforme des institutions "l’acte 3 de la décentralisation ", véritable "big bang" des institutions républicaines.

La création de l’Eurométropole lyonnaise est inscrite dans ce projet de loi. L’égalité de traitement sur le territoire rhodanien est remise en cause avec la partition du département en deux. L’Eurométropole, concentrant moyens et pouvoirs, met en place la supracommunalité menaçant l’existence des communes.

Ma commune, j’y tiens.

Les citoyens concernés doivent être consultés. Les Rhodaniens doivent avoir le dernier mot

C’est pourquoi je demande l’organisation d’un référendum local


Pétition déja signée par plus de 100 élus municipaux de 17 communes, un sénateur (Guy Fischer), un ancien député (André Gerin), quatre maires (Michèle Picard, René Balme, Mireille Domenech-Diana, Bernard Genin ), des conseillers généraux (Marie-Christine Burricand, Christian Falconnet), régionaux (Danielle Lebail, Gilles Ravache...), communautaires (Henri Thivillier, Roland Lebouhart, Pierre-Alain Millet, Yolande Peytavin), des responsables syndicaux (Isabelle Guillet, Marie-Christine Eigeldinger, Aurelien, Scandolara, Dominique Launay...), de nombreux responsables d’associations

Près de 400 signataires en ligne de 23 communes du département : Lyon, Villeurbanne, Vaulx-en-Velin, Décines, Bron, Vénissieux, St-Fons, Pierre-Bénite, Oullins, Feyzin, Grigny, Givors, Genay, St-Cyr au Mont-d’or, Couzon-au-Mont-d’Or, Lozanne, Civrieux d’Azergues, Francheville, Caluire, Marennes, St-Germain au mont d’or, Mions

19 juillet 2013

Hommage à Henri Alleg, un digne combattant de la liberté et de l'humanité

Henri Alleg, journaliste, militant communiste et écrivain, vient de nous quitter. Son livre, La question, publié en 1958, va provoquer une véritable onde de choc. Nous sommes en pleine guerre d’Algérie. Juin 1957, Henri Alleg, membre du parti communiste algérien, directeur du quotidien Alger Républicain, interdit de publication, vit dans la clandestinité lorsqu’il est arrêté par des parachutistes. La guerre d’Algérie, qualifiée d’événement en métropole, bat son plein. La sauvagerie et l’horreur se déchaînent, l’usage de la torture se banalise. L’Etat Français ferme les yeux, tout en cautionnant de telles pratiques. Le livre d’Henri Alleg va les lui ouvrir brutalement. 
Séquestré dans un immeuble d’El Biar, le journaliste va subir des sévices ignobles, terribles. A ses cotés, Maurice Audin, jeune assistant en mathématiques, militant du PCA, mourra sous la torture. Henri Alleg résiste aux coups, à la gégène, aux brûlures, à l’étouffement par l’eau, aux humiliations, aux menaces de représailles sur sa famille. Il trouvera la force et les mots pour décrire cet enfer-là, dans le livre La question préfacé par Jean-Paul Sartre. Un livre aussitôt censuré par les autorités françaises, que Malraux, Martin du Gard, Mauriac et Sartre défendront en vain auprès de René Coty, président de la République.  

17 juillet 2013

L’austérité, un mécanisme pervers qui profite aux riches

330 milliards d’euros !
C’est le bond spectaculaire qu’ont fait les 500 plus grandes fortunes de France en un an. C’est la première fois depuis 1996, date à laquelle ce classement a été lancé, que de tels sommets sont atteints. Comble du comble, tant que ces grosses fortunes restent actives dans leur entreprise, leur patrimoine est préservé. Grace à des dispositifs d’exonération, les plus riches ne sont même pas soumis à l’ISF.
25 % d’augmentation de leur patrimoine, soit 16 % du PIB de la France, au moment où le chômage bat des records, la pauvreté s’accentue gravement et le pouvoir d’achat des français s’écroule ! C’est proprement indécent. Nous avons tous compris où se situe le choc de compétitivité tant défendu par ses partisans, qui nous ont servi le travail comme étant un « coût » trop onéreux ! Pour accroître leurs marges, ces chefs d’entreprises gèlent les salaires, détruisent l’emploi afin d’augmenter les rémunérations versées aux actionnaires.
Jamais notre pays n’a été aussi inégalitaire.
Malgré le changement politique de mai 2012 qui avait suscité beaucoup d’espoirs dans la population française, la tournure des événements économiques est confondante. La signature, en mars 2012, du pacte budgétaire européen a amorcé la poursuite d’une politique catastrophique. L’Union européenne libérale continue de faire le jeu de la finance au détriment du monde du travail.
L’austérité est un mécanisme pervers qui alimente les profits et les dividendes portant préjudice à la relance de la consommation. Le bras de fer que nous vivons est un rapport de classe à tel point que déjà, de grands économistes tirent la sonnette d’alarme. Cette rigueur entraîne des inégalités sans bornes et un repli nationaliste un peu partout en Europe.
Il est urgent de redonner du pouvoir d’achat aux français en augmentant les minima sociaux, le salaire minimum et les salaires. Il faut également revaloriser la couverture sociale, redonner du pouvoir d’achat public et collectif, créer un véritable impôt sur le capital, injecter les dividendes dans l’outil de travail, dans l’économie qui crée et qui produit.
Les crises s’additionnent, elles sont économiques, sociales, civiques et culturelles. Il est grand temps d’en prendre conscience et de changer de politique.

15 juillet 2013

Un Smic européen au rabais !

L'Union Européenne se prononce désormais en faveur d’un revenu minimum dans ses pays membres. 

Sa proposition est scandaleuse, elle est soutenue par le Confédération Européenne des Syndicats (CES) et les gouvernements libéraux et sociaux-démocrates qui démontrent leur accompagnement du système. Ils préconisent un Smic qui se situe entre 30 et 40 % du salaire médian du pays concerné. Seules l’Estonie et la République Tchèque verraient une évolution.

Pour la France, le Smic se situe actuellement à 60 % du salaire médian et nous savons que ce niveau de salaire ne permet pas de répondre aux besoins les plus élémentaires de chacun. Le SMIC est en danger !

Il nous faut combattre toute remise en cause du Smic d’où qu’elle vienne et continuer à combattre pour son augmentation à 1700 euros !

9 juillet 2013

Réforme des Retraites : dans la rue le 10 septembre !


Une journée nationale d'action interprofessionnelle avec grèves et manifestations est programmée le mardi 10 septembre pour ne pas laisser les propositions du Medef imposer d'autres choix au gouvernement. 

Lors de la conférence sociale qui vient d'avoir lieu, Jean-Marc Ayrault a annoncé les grandes mesures du projet de loi. Elles inquiètent déjà les salariés, les retraités et les chômeurs : allongement de la durée de cotisation, opposition public/privé, sous-indexation des pensions et salaires. 

Etre pauvre et crever au boulot...
Voilà ce qui nous est proposé !

Il n’est pas question de nous laisser faire !


Les syndicats attestent que "Le financement des retraites nécessite de construire des alternatives par l’apport de ressources nouvelles, tout particulièrement en améliorant le pouvoir d’achat des salariés et en créant des emplois." 

Ils rajoutent que "Pour changer de cap et faire face à la situation, il faut rompre avec les politiques d’austérité"

Nous, communistes de Saint-Fons, nous opposons à cette réforme prônée par l'Union européenne, en défaveur de tous les salariés, au profit des grands patrons qui n'ont qu'un seul but, celui d'engranger encore plus d'argent, au mépris de tous les travailleurs de notre pays.

Toutes les conditions sont réunies pour créer un très large rassemblement à la rentrée prochaine. 

3 juillet 2013

Obsèques de Blandine Chagnard

Un hommage à Blandine sera rendu le 
vendredi 5 juillet 2013 
10 h
au Gymnase Alain Colas à Vénissieux
(avenue Jean Moulin)

Une collecte sera organisée au profit du camp de Jénine en Palestine, que Blandine chérissait tant pour y avoir organisé des actions de soutien et de solidarité


2 juillet 2013

Grande braderie des travailleurs "Low cost"

Augusto est Portugais, il a 35 ans. Dans son pays, la misère décime tout. Il n’a plus un euro en poche. Il veut s’en sortir et mettre sa famille à l’abri du désastre qui se profile à l’horizon. 

L’entreprise EYP qui l’emploie, lui propose alors de le détacher en France et de travailler pour le compte de la société Spie Batignolles. Tant pis si la somme qu’il va percevoir est dérisoire. Tant pis si les règles de sécurité ne sont pas respectées. Les français, eux, lorsqu’ils travaillent, ressemblent à des Playmobil tellement leur protection est assurée. Il a conscience de représenter une main d’œuvre à bon marché car il sait bien que la détresse des uns fait le bonheur financier des autres.

Sur le chantier de Villeneuve-la-Garenne, il ne compte pas ses heures et travaille vite, certainement trop vite, c’est une obligation car il faut respecter impérativement les délais sous peine de ne pas percevoir son salaire. Mais une dalle de coffrage mal arrimée se détache, Augusto est dessous et n’a pas le temps de s’écarter. Elle vient s’abattre sur lui ne lui laissant aucune chance de survie.

Depuis la directive européenne de 1996 prévoyant le détachement temporaire de travailleurs entre pays de l’UE, cette pratique s’est démultipliée puisque qu’en 2011, on dénombrait 435 000 personnes sur notre territoire national, sans compter tous ceux qui ne sont pas déclarés. La plupart d’entre eux employés dans le BTP, se soumettent aux cadences infernales d’employeurs sans scrupules, voulant construire à moindre frais pour réaliser un bénéfice plus important que s’ils avaient employés des travailleurs locaux.

Pour 300 € mensuels, les Bulgares se bousculent la place et ce polonais a de la chance puisqu'il vient de toucher 628,80 € pour 169 heures… De ce salaire il va falloir payer le mobil-home et les repas… pendant que les dépôts de bilan des entreprises du BTP battent leur plein en France.

Les entreprises françaises du BTP se frottent les mains, le « coût » du travail a été réduit. Nos as de la construction française privilégient systématiquement les entreprises moins-disantes et Bruxelles approuve ces comportements. En l'absence de tout contrôle véritable, ce mécanisme est devenu un outil de dumping social massif.  

C’est un véritable marché aux esclaves qui s’est créé depuis cette directive européenne. Ces itinérants viennent travailler sur notre sol pour une bouchée de pain, le salaire de la peur, le salaire de la mort !

Faute d’harmonisation sociale dans l’UE, ces travailleurs adoptent la législation de leur pays et triment pour seulement 3 € de l’heure, cette somme peut monter péniblement jusqu'à 6 € de l'heure. 

Ils ne comprennent pas qu’ils font leur malheur et celui des ouvriers du pays qui les accueille, en acceptant de travailler dans des conditions exécrables pour un salaire indécent, malhonnête, honteux, scandaleux ! Nous devons les aider à se réveiller et à se révolter.

C’est cela l’Europe qu’on nous a concoctée 
qui prône la finance avant l’humain ? 

Nous communistes, nous n’en voulons pas ! Nous l’affirmons haut et fort ! Nous devons éradiquer ces négriers des temps modernes.

Nous devons aussi nous opposer formellement à cette pratique inhumaine et moyenâgeuse, cette fabrique à esclaves, ces travailleurs « low cost » surexploités considérés comme une marchandise à bas prix qu’on peut vendre, échanger ou jeter. 

La lutte de classe n'a jamais eu autant de sens qu'aujourd'hui




1 juillet 2013

On nous prend pour des dindons !

Lors de la conférence sociale qui vient d’avoir lieu, Laurence Parisot a applaudit des deux mains le discours prononcé par François Hollande. C’est dire la connivence qui s’est instaurée entre le Chef de l’Etat et le Medef.
A l’ordre du jour : le financement de la sécurité sociale, le « coût » du travail, la réforme des retraites… Le Medef et Hollande sont à l’unisson sur tous ces sujets. Ils vont donc faire subir, au peuple français, une austérité toujours plus forte et toujours plus injuste.
Aujourd’hui, la Cour des Comptes présidée par Didier Migaud, met son grain de sel. Elle plaide en faveur d’une politique d’austérité encore plus dure. Il faut absolument respecter le pacte de stabilité imposé par l’Europe et réaliser ainsi 28 milliards d’euros d’économies.
Qui va donc être mis à contribution ? Certainement pas la finance qui réalise des bénéfices record. Ce sont donc les travailleurs, les retraités, les chômeurs qui vont être mis à mal, encore une fois.
La Cour des comptes vient de découvrir que les politiques d’austérité ne font qu’aggraver les déficits ! Pourtant elle continue dans son raisonnement austéritaire. Elle indique que techniquement, il est beaucoup plus aisé et rapide de s’en prendre aux fonctionnaires. Logique ! C’est l’État qui les emploie ou bien les collectivités locales. Elle propose donc de freiner les augmentations du point. Quelle gabegie monsieur Migaud !
Elle propose aussi au gouvernement qu’il s’attaque aux prestations sociales telles que les retraites en supprimant la majoration de 10 % versée aux personnes ayant élevé au moins trois enfants, aux aides au logement, à l’assurance-chômage en intervenant sur les indemnités journalières de maladie… et cette liste n’est pas exhaustive, loin s’en faut !
Tous ces postes vont donc subir une révision et étrangler encore un peu plus les français, pour satisfaire cette Europe gloutonne qui se fiche comme de l’an quarante, du petit peuple dans son combat pour joindre les deux bouts.
Sauf que la coupe est pleine !
Mais une chose est certaine : l’avenir c'est le nôtre et il nous appartient. A nous de le construire !

Album photos du concours de pétanque, le vendredi 28 juin au stade Carnot de Saint-Fons

Arrivée de Michèle Picard, Maire de Vénissieux

Valérie prend une pause avant l'affluence
Raymond discute avec Michel

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Michel sert des rafraîchissements