25 avril 2013

Hollande trahit encore une fois le peuple de gauche

Malgré le vote positif au Sénat, le gouvernement socialiste se prononce contre la loi proposée par les communistes et le front de gauche dite d'amnistie sociale.
En choisissant le non, le gouvernement nous dit : "Salariés, taisez-vous, patrons vous avez les mains libres pour réprimer", et en même temps, il choisit son camp : celui du MEDEF, contre les travailleurs.
Déjà réduits au minimum au Sénat, les militants communistes et Front de gauche étaient arrivés à obtenir une majorité pour ce texte. C'en était trop pour le gouvernement qui appelle à un nouveau coup de force contre la représentation nationale et sa propre majorité.
Déjà, début mars, les communistes et le front de gauche pointaient du doigt Laurence Parisot qui cherche à assimiler l'amnistie sociale à un encouragement au "cassage". Elle veut faire passer les salariés et les syndicats pour des vulgaires casseurs. Comme un triste écho, un salarié de chez Renault s'est suicidé sur son lieu de travail, en dénonçant la pression et le chantage qu'il subissait chez Renault et de la part de son patron.
Nous, les communistes, nous dénonçons le silence sur la violence patronale. Ce silence gouvernemental est une amnistie offerte aux patrons qui leur ouvre le droit d'exploiter les travailleurs, de permettre les licenciements boursiers, de placer l'argent des entreprises dans des paradis fiscaux au lieu d'investir dans l'outil de production. C''est une violence que les travailleurs retournent contre eux-mêmes par le suicide et l'immolation.
Voilà Mr HOLLANDE, par votre complicité avec le MEDEF, vous encouragez les violences aux travailleurs et leurs représentants syndicaux..
Non, Mr HOLLANDE, ce n'est pas le MEDEF qui a voté pour vous mais les travailleurs qui espéraient une autre politique de votre part.
Mr BLEIN député de la XIVème circonscription, par son silence, nous confirme que c'est tout un système que vous mettez en place pour amoindrir la représentation syndicale et supprimer les droits essentiels des travailleurs.        

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