27 mars 2013

Contre la fermeture du poste de police de Saint-Fons


Déclaration des élus communistes et apparentés 
Contre la fermeture du poste de police de Saint-Fons
Les élus communistes et apparentés de la ville de Saint-Fons ont appris avec stupeur la décision de fermeture du poste de police nationale de la commune.
En effet, lors d’une réunion qui a eu lieu le jeudi 21 mars dernier, à laquelle étaient présents M. Doutre, directeur départemental de la sécurité publique, et M. Labalme, Commissaire de Vénissieux, cette décision du ministère de l’intérieur de fermer le poste de police a été officialisée.
Or, Madame Christiane Demontès, Sénatrice-maire socialiste de Saint-Fons avait connaissance de ce projet depuis plus de 13 mois. Elle l’a tenu sous silence, demandant aux autorités qu’il soit reporté après l’élection présidentielle.
Le service public d’accueil des victimes, mission dévolue à la police nationale, ne va donc plus être assuré sur la commune de Saint-Fons, ce qui est fort dommageable. A partir du 1er avril prochain, les habitants devront se rendre au poste de police de Vénissieux pour effectuer leurs démarches.
Notons tout de même que la ville de Saint-Fons, une des plus pauvres du département, a déjà en charge le plus grand nombre de policiers municipaux par habitant.
Face à cette fermeture définitive, les élus communistes et apparentés ont été mis devant le fait accompli. Ils protestent et s’opposent à ce désengagement de l’Etat qui va contribuer à faire assumer la quasi-totalité de la sécurité par la seule police municipale. 
 Roland Le Bouhart
Président du Groupe des
Elus communistes et apparentés

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