1 juillet 2013

On nous prend pour des dindons !

Lors de la conférence sociale qui vient d’avoir lieu, Laurence Parisot a applaudit des deux mains le discours prononcé par François Hollande. C’est dire la connivence qui s’est instaurée entre le Chef de l’Etat et le Medef.
A l’ordre du jour : le financement de la sécurité sociale, le « coût » du travail, la réforme des retraites… Le Medef et Hollande sont à l’unisson sur tous ces sujets. Ils vont donc faire subir, au peuple français, une austérité toujours plus forte et toujours plus injuste.
Aujourd’hui, la Cour des Comptes présidée par Didier Migaud, met son grain de sel. Elle plaide en faveur d’une politique d’austérité encore plus dure. Il faut absolument respecter le pacte de stabilité imposé par l’Europe et réaliser ainsi 28 milliards d’euros d’économies.
Qui va donc être mis à contribution ? Certainement pas la finance qui réalise des bénéfices record. Ce sont donc les travailleurs, les retraités, les chômeurs qui vont être mis à mal, encore une fois.
La Cour des comptes vient de découvrir que les politiques d’austérité ne font qu’aggraver les déficits ! Pourtant elle continue dans son raisonnement austéritaire. Elle indique que techniquement, il est beaucoup plus aisé et rapide de s’en prendre aux fonctionnaires. Logique ! C’est l’État qui les emploie ou bien les collectivités locales. Elle propose donc de freiner les augmentations du point. Quelle gabegie monsieur Migaud !
Elle propose aussi au gouvernement qu’il s’attaque aux prestations sociales telles que les retraites en supprimant la majoration de 10 % versée aux personnes ayant élevé au moins trois enfants, aux aides au logement, à l’assurance-chômage en intervenant sur les indemnités journalières de maladie… et cette liste n’est pas exhaustive, loin s’en faut !
Tous ces postes vont donc subir une révision et étrangler encore un peu plus les français, pour satisfaire cette Europe gloutonne qui se fiche comme de l’an quarante, du petit peuple dans son combat pour joindre les deux bouts.
Sauf que la coupe est pleine !
Mais une chose est certaine : l’avenir c'est le nôtre et il nous appartient. A nous de le construire !

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