Selon une étude de « l’Observatoire citoyen des restes à charge
en santé », 13 milliards d’euros n’ont pas été remboursés par
l’Assurance maladie en 2012. Les patients ou leur mutuelle (4 assurés sur 10) ont
donc assumé ces dépenses de santé, qui pour plus de 7 milliards sont des
dépassements d’honoraires.
Le département du Rhône se classe dans le top 3 des départements les
plus impactés par les dépassements d’honoraires. Plus de la moitié des médecins
sont en secteur II.
L’accès égal aux soins pour
tous n'est donc plus garanti, remis en cause par l’augmentation démesurée de
prise en charge des dépenses par les assurés sociaux. Contracter un prêt
bancaire afin de subir une opération chirurgicale, voire renoncer définitivement
à se soigner, faute d’argent, voilà la
réalité sociale de milliers de Français, aujourd’hui rejetés du système de
santé.
La santé n’est pas un marché,
c’est un droit fondamental, inaliénable et imprescriptible. Je suis convaincue que
c’est aussi un important facteur de développement et de progrès. Notre système de santé, hérité du programme
du Conseil national de la Résistance,
édictait un principe plus que jamais d’actualité : à chacun en fonction de ses moyens, à chacun
selon ses besoins. Solidarité et
universalité plutôt que concurrence et profit.
Notre dignité ne s’achète pas !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire