Le pouvoir d’achat a chuté en 2012 et pour 2013, le même
scénario est prévu.
La crise économique, couplée aux politiques d’austérité, met
à bas le pouvoir d’achat des Français. C’est d’autant plus vrai dans les
familles les plus modestes, nettement plus impactées par la conjoncture. Elles
ont du mal à joindre les deux bouts, rognent déjà sur les dépenses alimentaires
mais plus grave, vont réduire leurs dépenses de santé faute de moyens.
Quatre millions de travailleurs précaires n’ont plus de
couverture mutuelle. Déremboursements de médicaments, soins dentaires trop
onéreux, lunettes à des prix prohibitifs et injustifiés, dépassements d’honoraires
chez certains praticiens qui ont oublié leur serment d’Hippocrate : « …
Je donnerai mes soins à l'indigent et à
quiconque me le demandera. Je ne me laisserai pas influencer par la soif du
gain ou la recherche de la gloire… »
Jeunes à peine entrés dans le marché du travail, chômeurs,
travailleurs pauvres, personnes âgées avec des petites pensions… ils sont de
plus en plus nombreux à subir cette austérité imposée. Pour consulter un
médecin, ils attendront la dernière limite avec le risque de développer des
pathologies beaucoup plus graves.
Pourtant, l’égalité d’accès aux soins constitue un élément
déterminant du droit à la santé et du principe républicain.
Il faut des décisions politiques ambitieuses et concrètes
pour permettre aux plus démunis de pouvoir se soigner. C’est une question de
santé publique !
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