Déclaration de presse
Arkema anciennement Atochem, devenu Kem One il y a peu,
était détenu par le groupe Albert Frères. Considérant qu’il n’était pas assez
rentable, ils avaient donc décidé de céder le pôle vinylique au profit du
groupe financier américain Gary Klesh, qui n’est autre qu’un fonds de pension.
Il aura fallu moins de neuf mois après ce
"rachat", pour que Kem One soit au bord du dépôt de bilan. Les 1800
salariés français ont de quoi être écœurés.
Pendant ce laps de temps, 98 millions d’euros de trésorerie
ont disparu, une partie a été transférée dans un paradis fiscal.
C’était un désastre annoncé lorsque le gouvernement Fillon,
avec le Ministre Besson, avaient reçu Gary Klesh pour valider la reprise. La
preuve, nous savons tous que cet homme d’affaires est un casseur d’industries.
Le gouvernement et Arnaud Montebourg doivent entendre la CGT
et les salariés. Ils doivent aussi tout mettre en œuvre pour la nationalisation
de Kem One, sans compensation. Car n’oublions pas que le pôle vinylique a été
cédé pour l’euro symbolique à Gary Klesh et même mieux, Arkema a versé 470
millions d’euros pour se débarrasser de son pôle vinylique.
Ce prédateur doit rembourser aux salariés l’ensemble des
sommes qu’il a volées. Il doit également être chassé et puni par la loi comme
le demandent les salariés.
Les élus communistes et les communistes de Saint-Fons
soutiennent pleinement les organisations syndicales et les salariés dans ce
combat contre la désindustrialisation. Ils participeront à toutes les
initiatives et organiseront la riposte.
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